L’ex-président des États-Unis a décidé de porter plainte contre les patrons respectifs de Facebook, Twitter et Google pour « censure illégale, inconstitutionnelle » après qu’ils aient successivement décidé de le bannir à la suite de l’insurrection du Capitole, à Washington.
Il n’en a pas fini avec eux. Après avoir été banni de l’ensemble des plateformes de réseaux sociaux pour incitation à la haine à la suite des débordements du Capitole, à Washington, le 6 janvier 2021, Donald Trump entend bien se défendre.
L’ancien président des États-Unis a annoncé déposer plainte contre Twitter, Facebook et Google et leurs patrons respectifs pour « censure illégale, inconstitutionnelle », à l’occasion d’une conférence de presse, en Floride, mercredi.
« Aujourd’hui, je dépose, en tant que principal représentant, une action collective majeure en justice contre les géants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey », a-t-il annoncé.
Attaquer plutôt que contourner
« Nous allons [leur] faire rendre des comptes », a-t-il également déclaré. De nombreux experts interrogés par différents organes de presse américains ont témoigné de leur scepticisme face aux chances de succès infimes du dossier, arguant qu’en tant qu’entreprises privées, celles-ci avaient tout contrôle sur leur politique de modération de contenu.
Si Donald Trump tente sa chance du côté de l’appareil législatif américain, c’est que sa tentative de retrouver sa popularité et visibilité hors des canaux traditionnels proposés par ces trois entreprises s’est avérée un échec cuisant. « From The Desk Of Donald Trump », un réseau social monté le 4 mai dernier, a fait pshitt en à peine quelques semaines.
Le 5 mai, Facebook avait, par ailleurs, prolongé le bannissement de Trump.