À l’heure où Google revoit sa politique tarifaire pour l’exploitation des données et des cartes Google Maps, la solution open source créée par l’informaticien britannique Steve Coast offre une alternative intéressante.
« On vous l’avait bien dit ! » C’est ainsi que la plupart des experts géomaticiens – les spécialistes de la cartographie numérique – ont accueilli la décision de Google de fermer le robinet des accès gratuits aux API cartographiques de sa plate-forme. Le temps du « bricolage » est bien révolu. Google, Apple et les autres « majors » ont investi des sommes exorbitantes dans leurs bases de données géographiques. Car ces bases, il faut d’abord les créer ; donc acheter, ou acquérir les informations, en interprétant des photographies aériennes ou des clichés pris à bord d’automobiles, par exemple – c’est le cas de Google Street View. Mais il faut ensuite constamment les mettre à jour, car les données géographiques se périment très vite, au rythme de l’expansion urbaine effrénée. Et les utilisateurs supportent mal que, un an après son inauguration, le centre commercial qui trône au bout de l’avenue n’apparaisse toujours pas sur les cartes. Gérer une base de données géographiques, c’est un peu comme courir après le temps. Et le temps, c’est de l’argent.
Alors, faut-il se résigner à payer ? « Mais non, susurre à votre oreille un collègue. Utilise plutôt Open Street Map ! Tu verras, c’est gratuit ! » Open Street Map, ou OSM en abrégé, ressemble un peu à l’Open Source des données géographiques. Mais attention, ce n’est pas la panacée non plus ! Voyons un peu cela.
Données Open Street Map dans le secteur de la Gare de Lyon. À gauche, état en 2007; à droite, état actuel.
Un peu d'histoire - Licence multi-facette - API dynamiques -Caveats...