Informaticien « green », un profil qui a le vent en poupe

Savoir réduire l’impact environnemental de l’IT, mais aussi exploiter le digital pour faciliter la transition énergétique et de développement durable. Ces compétences sont de plus en plus recherchées par de grands groupes industriels et les acteurs publics telles que les collectivités territoriales. Tour d’horizon des principales formations permettant de devenir un informaticien « green ».

Les compétences Green IT sont notamment recherchées dans le secteur de l’énergie. Un parc éolien exploite une programmation logicielle pour l’orientation des pales. Même chose pour l’orientation dynamique des panneaux photovoltaïques.

Le numérique s’impose peu à peu comme un élément central de la transition énergétique et du développement durable. Un premier enjeu est, bien entendu, la réduction de l’impact environnemental de l’IT. Ordinateurs, data centers, réseaux… représentent près de 10 % de la consommation mondiale d’électricité. Un chiffre qui augmente de 5 à 7 % tous les ans (1). Réduire cet impact est l’objectif de la mouvance « Green IT ».

Deuxième enjeu : mettre le numérique au service de l’environnement. Il s’agit ici de l’approche : « IT for Green ». Le numérique est ainsi au cœur de solutions telles que les Smart grids (réseaux électriques intelligents), le Smart building, le Smart Lighting (éclairage intelligent) ou même les « nouvelles mobilités », comme la voiture électrique ou le covoiturage.

Pour développer et mettre en place ces solutions, les entreprises et les acteurs publics, sont à la recherche d’informaticiens ayant des connaissances en Green IT comme en IT for Green. Et leurs besoins sont en forte hausse. « Depuis 18 mois, la demande autour de nos formations Green IT explose », confie Frédéric Bordage, fondateur et animateur de GreenIT.fr (2). En parallèle de son site web d’information, GreenIT.fr propose des formations depuis dix ans (lire ci-après). Elles ont été suivies par près d’un millier de participants, dont les deux tiers sont de professionnels.


(1) Le journal du CNRS : « Numérique : le grand gâchis énergétique » (avril 2018)
(2) Et collaborateur de L’Informaticien.