SFR

  • 5G : l’Arcep met Ă  jour son observatoire des dĂ©ploiements

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    Chose promise, chose due, le rĂ©gulateur des tĂ©lĂ©coms publie les premiĂšres donnĂ©es relatives aux dĂ©ploiements 5G. Les cartes et autres graphiques renseignent tout particuliĂšrement sur la stratĂ©gie de chacun des opĂ©rateurs, en particulier Free qui se targue du plus grand rĂ©seau 5G en France, et de loin. 

    La 5G, et les communications commerciales des opĂ©rateurs, seront trĂšs surveillĂ©es : l’exĂ©cutif l’a promis et les associations de consommateurs veillent au grain. SFR et Orange font d’ores et dĂ©jĂ  l’objet d’une plainte de la CLCV, qui leur reproche une information insuffisante et un flou quant Ă  la couverture et aux dĂ©bits. L’Arcep avait Ă  ce titre annoncĂ© la mise en ligne prochaine d’un observatoire des dĂ©ploiements, Ă  l’image de ce que le rĂ©gulateur propose dĂ©jĂ  pour la 4G ou encore la fibre. C’est dĂ©sormais chose faite. 

    L’Arcep vient en effet de publier les premiers indicateurs relatifs aux sites 5G ouverts commercialement par opĂ©rateur et par bande de frĂ©quences. Il colle au train de l’ANFR, qui a publiĂ© ses propres donnĂ©es la semaine derniĂšre. Dans le cas de l’agence des radiofrĂ©quences, il s’agit nĂ©anmoins de l’intĂ©gralitĂ© des sites pour lesquels elle a dĂ©livrĂ© une autorisation, peu importe qu’ils soient actifs ou non. 

    18 039 sites autorisés, 8 675 exploités

    On apprend ainsi que 12 894 sites sont autorisĂ©s dans la bande 700 MHz, occupĂ©e par Free, 5 526 sites dans la bande 2 100 MHz pour Bouygues, Orange et SFR et enfin 3 589 sites dans la bande 3,5 GHz, objet des enchĂšres bouclĂ©es en fin d’annĂ©e derniĂšre et frĂ©quence “coeur” de la 5G, sur laquelle les quatre opĂ©rateurs sont positionnĂ©s. L’ANFR rappelle par ailleurs que certains sites sont mutualisĂ©s : il ne faut donc pas s’étonner si la somme des sites autorisĂ©s par bande de frĂ©quences est plus Ă©levĂ©e que le total des supports autorisĂ©s.

    Du cĂŽtĂ© de l’Arcep, la carte du site « Mon rĂ©seau mobile » a Ă©tĂ© mise Ă  jour pour afficher les emplacements des sites 5G actifs. Bien plus que l’observatoire, c’est bien cette carte qui aidera les consommateurs Ă  constater si oui ou non leur lieu de rĂ©sidence est couvert. L’Observatoire lui-mĂȘme affiche les donnĂ©es relatives aux dĂ©ploiements de la 5G au 31 dĂ©cembre et renseigne surtout sur les stratĂ©gies adoptĂ©es par les opĂ©rateurs. 

    Free en tĂȘte avec sa “fausse” 5G (selon SFR)

    Free se targue d’avoir le plus grand rĂ©seau 5G en France, et Ă  raison : l’opĂ©rateur compte 5 640 sites activĂ©s au niveau national, dont 357 ouverts entre le 15 et le 31 dĂ©cembre. Loin derriĂšre viennent Bouygues Telecom avec 1500 sites, SFR avec 793 sites et Orange, que l’on a guĂšre l’habitude de voir en fin de classement, avec 742 sites. L’entreprise de Xavier Niel peut donc continuer de se prĂ©tendre premier rĂ©seau 5G de France... Mais il y a un “mais”, sur lequel SFR appuie massivement dans ses propres communications. 

    Pour peu que l’on se penche sur les sites par frĂ©quence, le rapport s’inverse. Car dans la bande “coeur” de la 5G, la bande 3,5 GHz, c’est Orange qui arrive en tĂȘte avec 579 sites. Free lui emboĂźte le pas, avec 322 sites, suivi de SFR, 155 sites, et de Bouygues TĂ©lĂ©com, 142 sites. Enfin, sur la bande 1800-2100 MHz, dont Free est absent, Bouygues domine avec ses 1459 antennes quand SFR en compte 641. La plus grande couverture 5G par Free s’appuie donc sur les frĂ©quences basses, ce que SFR ne perd pas une occasion de qualifier de “fausse 5G”. Une accusation erronĂ©e en soi, les bandes basses, dĂ©jĂ  utilisĂ©es pour les rĂ©seaux actuels 2G, 3G et 4G, pouvant accueillir la 5G au nom de la neutralitĂ© technique. D’autant que les frĂ©quences 1800-2100 MHz, massivement utilisĂ©es par l’opĂ©rateur au carrĂ© rouge, font elles aussi partie de ces bandes basses. 

    Fréquences, agrégation et idées reçues

    Mais force est de constater que les dĂ©bits proposĂ©s sur ces frĂ©quences sont bien moins Ă©levĂ©s que ceux permis par les 3,5 GHz et, dans le futur, les bandes millimĂ©triques. A 700 MHz, les dĂ©bits sont bien plus proches de la 4G. L’ANFR livre d’ailleurs au sujet des atouts de chacune des bandes une explication (et une infographe) particuliĂšrement pertinente : “les bandes de frĂ©quences utilisĂ©es en 5G ont des propriĂ©tĂ©s diffĂ©rentes. Plus elles sont basses dans le spectre, plus leur portĂ©e est importante et elles pĂ©nĂštrent bien dans les bĂątiments. En revanche, leur dĂ©bit est limitĂ©. Plus elles sont hautes dans le spectre, moins leur portĂ©e est importante, elles sont plus sensibles aux obstacles et pĂ©nĂštrent moins bien dans les bĂątiments. En revanche, elles offrent des dĂ©bits plus importants”.

    L’agence chargĂ©e des radiofrĂ©quences ajoute que les smartphones 5G peuvent agrĂ©ger les diffĂ©rentes bandes, pour peu que l’opĂ©rateur dispose dans la zone d’antennes sur plusieurs frĂ©quences. Ce qui permet d’offrir de meilleurs dĂ©bits thĂ©oriques. Ainsi, la 5G sur les bandes 700 MHz s’agrĂšge (Ă  condition d’avoir un tĂ©lĂ©phone dotĂ© d’un modem supportant de 4x4 MIMO) avec par exemple la bande 2600 MHz exploitĂ©e par Free. Si la “vraie” 5G est celle exploitant les frĂ©quences hautes, Free remporte nĂ©anmoins la bataille de l’image, corrigeant sa rĂ©putation d’un opĂ©rateur ayant une couverture catastrophique. 

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    Lire à ce sujet la derniÚre édition de l'Observatoire du déploiement 5G de l'Arcep :

    Données au 31/12/2020, publié le 14/01/2021

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  • 5G : Orange et SFR poursuivis par une association de consommateurs

    Les opĂ©rateurs n’ont pas attendu longtemps, Ă  peine leurs premiers rĂ©seaux commercialement exploitĂ©s, pour se lancer dans une vaste campagne de matraquage publicitaire autour de leurs offres 5G, multipliant les annonces grandiloquentes... ce qui dĂ©plaĂźt Ă  certaines associations de dĂ©fense des consommateurs. 

    La 5G est partout ! Non pas en termes de dĂ©ploiements - de ce point de vue, il faudra sans doute attendre 2030 pour que ce soit le cas - mais de communication. Des promotions sur les smartphones, forcĂ©ment 5G, aux nouvelles offres de SFR, Orange ou Free, en ligne, Ă  la tĂ©lĂ©vision ou dans les rues, la nouvelle gĂ©nĂ©ration de technologie cellulaire est immanquable... avec d’ores et dĂ©jĂ  des petites piques entre les uns et les autres, Ă  l’instar de SFR qui, par la voix de son directeur gĂ©nĂ©ral, GrĂ©gory Rabuel, glisse sur BFM Lyon une rĂ©fĂ©rence Ă  la “vraie 5G”. Entendre par lĂ  celle qui utilise les bandes de frĂ©quences 3,5 GHz, et pas celle sur les 700 MHz de Free. 

    Mais cette campagne marketing n’est pas sans dĂ©plaire aux associations de consommateurs. L’une d’entre elles, CLCV, explique dans un communiquĂ© avoir dĂ©cidĂ© “d’attaquer devant les tribunaux les offres commerciales 5G proposĂ©es par certains opĂ©rateurs car elle estime que l’information prĂ©contractuelle dĂ©livrĂ©e aux consommateurs n’est pas satisfaisante”. En effet, l’association dĂ©nonce dans les communications un flou entretenu quant Ă  la disponibilitĂ© de la 5G et aux dĂ©bits rĂ©els. 

    Guerre de comm'

    SelonLe Parisien, la plainte vise spĂ©cifiquement Orange et SFR, qui contrairement Ă  Free ont montĂ© les prix de leurs forfaits. Selon Olivier Gayraud, chargĂ© de mission chez CLCV citĂ© par notre consƓur, “non seulement, ces forfaits bondissent de 25 %, mais ils sont souvent accompagnĂ©s d'un engagement sur douze mois, ce qui fait que le consommateur, s'il veut changer d'avis, devra acquitter de lourdes pĂ©nalitĂ©s”. Or la communication des opĂ©rateurs fait miroiter une 5G Ă  l’échelle nationale et des performances largement supĂ©rieures Ă  la 4G. 

    C’est pourquoi CLCV en profite pour demander “ l’adoption d’un texte contraignant renforçant l’information prĂ©contractuelle et contractuelle des consommateurs”, obligeant les opĂ©rateurs Ă  plus de clartĂ© quant au fait que le dĂ©ploiement est progressif, que les dĂ©bits sont amenĂ©s Ă  varier en fonction des frĂ©quences et de la densitĂ© d’utilisateurs, et Ă  renvoyer vers des cartes de couverture “prĂ©cises et actualisĂ©es”. Autant de points sur lesquels l’exĂ©cutif et l’Arcep ont prĂ©venu qu’ils se montreraient vigilants.

  • 5G : SFR se lance Ă  Nice

    A compter de la semaine prochaine, les abonnĂ©s niçois de SFR, Ă  condition qu’ils soient Ă©quipĂ©s d’un smartphone compatible, pourront souscrire aux nouvelles offres 5G de l’opĂ©rateur au carrĂ© rouge. Quatre nouveaux forfaits sont lancĂ©s pour l’occasion, ainsi qu’une poignĂ©e de nouveaux services.  La 5G est dans les starting-blocks et SFR pourrait bien ĂȘtre le premier Ă  dĂ©gainer. Son patron, GrĂ©gory Rabuel, accompagnĂ© d’Alain Weil, a inaugurĂ© aujourd’hui le rĂ©seau 5G de l’opĂ©rateur au carrĂ© rouge dans la ville de Nice. “En devenant le premier opĂ©rateur Ă  ouvrir une ville française en 5G, SFR apporte une nouvelle preuve de la prioritĂ© totale qu’il donne Ă  l’investissement dans ses rĂ©seaux. [...] La 5G offre aujourd’hui Ă  Nice de grandes perspectives d’innovations et de dĂ©veloppements. Elle contribuera demain Ă  la croissance de SFR et du pays tout entier” se fĂ©licite GrĂ©gory Rabuel.  NĂ©anmoins, les Niçois, Ă  condition bien sĂ»r qu’ils soient Ă©quipĂ©s d’un smartphone compatible, devront attendre mardi, le 24 novembre, pour pouvoir souscrire aux nouveaux forfaits de l’opĂ©rateur. Sur le segment grand public, ces offres se dĂ©clinent en quatre enveloppes de data : 80 Go Ă  partir de 30 euros/mois, 100 Go Ă  40 euros/mois, 150 Go Ă  50 euros/mois et IllimitĂ© Ă  80 euros/mois. 

    Pour les pros aussi

    L’opĂ©rateur en profite pour annoncer le lancement de deux nouvelles applications, SFR Gaming, orientĂ©e comme son nom l’indique sur le jeu vidĂ©o, et SFR 5G XpĂ©rience qui embarque diffĂ©rents contenus du groupe Altice (RMC Sport ou encore BFM TV) en rĂ©alitĂ© virtuelle ou encore en 4K.  Aux entreprises, l’opĂ©rateur au carrĂ© rouge propose trois forfaits 5G, pour lesquels il met l’accent sur la sĂ©curitĂ© en intĂ©grant une solution aux contours encore un peu flous. LĂ  encore, les forfaits se dĂ©clinent selon l’enveloppe de data, 37 euros HT/mois pour 40 Go, 52 euros HT/mois pour l’illimitĂ© avec 80 Go en roaming et 132 euros HT/mois pour l’illimitĂ© et 150 Go en roaming. “Ces forfaits 5G se dĂ©clinent aussi en forfaits Data Mobile, pour les usages Tablettes et PC. SFR Business adresse Ă©galement les besoins spĂ©cifiques de l’Internet des Objets, avec la gamme IoT Connect qui s’enrichit de la connectivitĂ© 5G en proposant des forfaits dĂ©diĂ©s 5G” prĂ©cise SFR.
  • Alain Weill quitte ses fonctions chez Altice

    Le patron de SFR et d’Altice Media passe le relais. Un dĂ©part qui permettra Ă  Alain Weill de se consacrer Ă  d’autres projets, et qui n’a aucun rapport avec la grogne qui monte chez SFR Ă  la suite de l’annonce d’un nouveau plan social. Arthur Dreyfuss deviendra le 1er juillet PDG d’Altice Media et GrĂ©gory Rabuel celui de SFR.

    C’est la fin d’une Ă©poque : Alain Weill cĂšde sa place Ă  la tĂȘte de SFR et d’Altice Media. PDG de l’opĂ©rateur au carrĂ© rouge depuis 2017, il avait pris la suite de Michel Combe, « dĂ©missionnĂ© Â» du fait des mauvais rĂ©sultats du telco. Alain Weill avait d’ailleurs fait face, dĂšs son entrĂ©e en fonction, Ă  une motion de dĂ©fiance des salariĂ©s, qui s’inquiĂ©taient des plans sociaux Ă  venir.

    Également fondateur de NextRadioTV, le PDG de SFR avait cĂ©dĂ© son groupe en 2015 Ă  Patrick Drahi, qui lui en a rendu le commandement au sein de la branche Media d’Altice. Au poste de PDG d’Altice Media, outre la grogne des salariĂ©s, Alain Weill avait Ă©galement Ă©tĂ© aux prises avec ses homologues des tĂ©lĂ©coms lors d’un long bras de fer relatif aux accords de distribution.

    Que tout change pour que rien ne change

    Ces aventures ont-elles Ă©puisĂ©es l’entrepreneur ? Ou bien jette-t-il l’éponge Ă  l’approche d’une nouvelle vague de contestation ? En effet, les syndicats chez SFR protestent face Ă  un nouveau plan social qui devrait s’accompagner de 1200 Ă  2000 suppressions de postes. Toujours est-il qu’Alain Weill a annoncĂ© son dĂ©part prochain, le 1er juillet, de ses fonctions au sein de SFR et d’Altice MĂ©dia. « Alain Weill a dĂ©cidĂ© de passer le tĂ©moin et de se consacrer Ă  d’autres projets Â» explique le communiquĂ© Ă©mis le 24 juin par le groupe de Patrick Drahi.

    Il sera remplacĂ© chez SFR par GrĂ©gory Rabuel, actuel Directeur gĂ©nĂ©ral de SFR, qui devient PrĂ©sident Directeur gĂ©nĂ©ral d’Altice France et PrĂ©sident Directeur gĂ©nĂ©ral de SFR. Chez Altice Media, le mouvement est identique : Arthur Dreyfuss, actuellement Directeur gĂ©nĂ©ral d’Altice MĂ©dia en devient PDG. « Aujourd’hui, s’ouvre donc une nouvelle Ă©tape pour le groupe. Le passage de tĂ©moins est assurĂ©, GrĂ©gory Rabuel aux manettes des tĂ©lĂ©coms et Arthur Dreyfuss aux manettes des mĂ©dias Â» Ă©crit Alain Weill.

    Quant Ă  lui, il assure qu’il ne sera « jamais trĂšs loin du groupe et de Patrick Drahi Â». « Je vais lancer et concrĂ©tiser de nouveaux projets ; un acte III, dans les mĂ©dias et le digital. A ce titre, je reste d’ailleurs encore associĂ© au groupe Altice qui est actionnaire de L’Express que je m’attelle Ă  relancer » ajoute-t-il.

  • Alcatel Lucent Enterprise et Axis partenaires

    Les deux fournisseurs de solutions rĂ©seaux s’unissent dans un partenariat afin derenforcer l'Ă©cosystĂšme des solutions de vidĂ©osurveillance intelligente.

  • Huawei : Le Conseil constitutionnel dĂ©boute Bouygues et SFR

    Avec les autorisations temporaires et trĂšs probablement non reconduites de recourir aux Ă©quipements 5G de Huawei, l'État a pĂ©nalisĂ© SFR et Bouygues TĂ©lĂ©com, Ă  en croire les deux opĂ©rateurs. La dĂ©cision de l'exĂ©cutif est en effet de nature Ă  engendrer des coĂ»ts supplĂ©mentaires pour les deux entreprises, des coĂ»ts qui, selon le Conseil constitutionnel, n'incombe aucunement Ă  l'État. Les opĂ©rateurs en seront donc pour leurs frais.

    Bouygues et SFR avaient trĂšs mal pris la semi-interdiction de s’équiper en matĂ©riel 5G chez Huawei. D’autant que, pour des questions d’interopĂ©rabilitĂ©, ne pas pouvoir se fournir auprĂšs de l’équipementier chinois les oblige Ă  remplacer tout ou partie de leurs Ă©quipements dĂ©jĂ  installĂ©s au titre des anciennes gĂ©nĂ©rations de communication mobile. Bouygues a ainsi annoncĂ© qu’il allait devoir dĂ©manteler 3000 antennes Huawei d’ici Ă  2028. 

    Ces opĂ©rations de remplacement ont un coĂ»t et les deux opĂ©rateurs entendaient que l’État, puisque c’est au nom de la sĂ©curitĂ© nationale qu’il a pris la dĂ©cision de bannir Huawei, devrait en assumer au moins une partie. Une demande dĂ©boutĂ©e par le secrĂ©taire d'État CĂ©dric O, qui niait toute nĂ©gociation sur ce sujet avec les opĂ©rateurs, tandis que ces derniers saisissaient le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel. 

    Libres d'entreprendre

    AuprĂšs de ce dernier, les opĂ©rateurs reprochaient Ă  la dĂ©cision de l’État de n’accorder que des autorisations temporaires Ă  Huawei, de mĂ©connaĂźtre la libertĂ© d’entreprendre, le principe d’égalitĂ© devant les charges publiques et la garantie des droits, “remettant en cause les autorisations d'utilisation des frĂ©quences dĂ©livrĂ©es par l'État aux opĂ©rateurs pour exploiter les rĂ©seaux des deuxiĂšme Ă  quatriĂšme gĂ©nĂ©rations de communication mobile”. Mais aux trois accusations les Sages ont rĂ©pondu... “non”. 

    D’une part, le Conseil constitutionnel estime que le lĂ©gislateur a mis en oeuvre par les dispositions incriminĂ©es des “exigences constitutionnelles inhĂ©rentes Ă  la sauvegarde des intĂ©rĂȘts fondamentaux de la Nation”, Ă  savoir protĂ©ger les rĂ©seaux de communication des risques d’espionnage, de piratage et d’espionnage.

    D’autant que “le champ de l'autorisation contestĂ©e est circonscrit, dĂšs lors notamment que l'autorisation ne concerne que les entreprises qui, exploitant un rĂ©seau de communications Ă©lectroniques au public, ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©es par l'autoritĂ© administrative comme opĂ©rateurs d'importance vitale au motif qu’elles utilisent des installations dont l'indisponibilitĂ© risquerait de diminuer d'une façon importante le potentiel de guerre de la Nation, son potentiel Ă©conomique, sa sĂ©curitĂ© ou sa capacitĂ© de survie et qui, de ce fait, sont tenues de coopĂ©rer Ă  la protection de ces installations contre toute menace”. 

    Pas de charges publiques

    Et puisque l’autorisation ne peut ĂȘtre refusĂ©e que par le Premier ministre, qui prend en compte les diffĂ©rents risques relatifs Ă  la permanence, Ă  l'intĂ©gritĂ©, Ă  la sĂ©curitĂ© ou Ă  la disponibilitĂ© du rĂ©seau ou Ă  la confidentialitĂ© des messages et des informations, le lĂ©gislateur n’a pas visĂ© un opĂ©rateur ou un Ă©quipementier en particulier, ajoutent les Sages. Quant Ă  la nĂ©cessitĂ© de remplacer les anciens Ă©quipements, “de telles charges rĂ©sulteraient des seuls choix de matĂ©riels et de fournisseurs initialement effectuĂ©s par les opĂ©rateurs, lesquels ne sont pas imputables Ă  l'État”. Un sacrĂ© camouflet pour SFR et Bouygues TĂ©lĂ©com. 

    Enfin, le Conseil constitutionnel juge que le lĂ©gislateur n’a pas reportĂ© sur des personnes privĂ©es des charges qui incomberaient Ă  l'État, car la sĂ©curitĂ© des rĂ©seaux relĂšve directement des activitĂ©s des opĂ©rateurs. En bref, pour le garant de la Constitution, la semi-interdiction des Ă©quipements de Huawei pour les sites 5G des opĂ©rateurs français n’enfreint ni la libertĂ© d’entreprendre, ni le principe d’égalitĂ© devant les charges publiques. 

  • L'Arcep recadre SFR sur la mutualisation de la fibre

    Saisi par Bouygues, puis par Free, le gendarme des tĂ©lĂ©coms rappelle Ă  l'ordre l'opĂ©rateur au carrĂ© rouge sur les conditions d'accĂšs Ă  son rĂ©seau FttH en zone AMII. Ses concurrents reprochaient Ă  SFR d'augmenter arbitrairement ses tarifs en dehors des clous prĂ©vus par les contrats de mutualisation. 

    En fĂ©vrier dernier, SFR a augmentĂ© de prĂšs de 10% le prix d'accĂšs Ă  la partie terminale de ses lignes FttH, portant ses tarifs Ă  un prix nettement supĂ©rieur Ă  ceux d'Orange. Bouygues Telecom a saisi en fin d'annĂ©e derniĂšre l'Arcep, obtenant du rĂ©gulateur l'annulation de cette hausse tarifaire. Puis, en juillet, c'Ă©tait au tour de Free d'en appeler au gendarme des tĂ©lĂ©coms. 

    La filiale d'Iliad demandait que l'Arcep prĂ©cise les conditions d'accĂšs au cofinancement du rĂ©seaux FttH de SFR, notamment l'encadrement des prix que l'opĂ©rateur d'infrastructure fait flamber en zones AMII et AMEL. Rappelons qu'en 2008 l'État a approuvĂ© le principe de mutualisation de la partie terminale des rĂ©seaux FttH, permettant sous contrĂŽle de l'Arcep aux opĂ©rateurs d'accĂ©der aux infrastructures rĂ©seaux dĂ©ployĂ©s par d'autres, contre rĂ©munĂ©ration. "La rĂ©gulation mise en place par l'Arcep prĂ©voit en particulier que les opĂ©rateurs commerciaux peuvent cofinancer tout rĂ©seau FttH dĂ©ployĂ© par les opĂ©rateurs d'infrastructures, qui leur concĂšdent, en contrepartie, des droits d'usage pĂ©renne"rappelle l'Arcep.

    SFR recadré, encore

    Or Free, qui souhaite participer au cofinancement des rĂ©seaux FttH de SFR dans les zones moins denses d’initiative privĂ©e et publique, s'alarme des pratiques de son concurrent. Et l'Arcep donne raison au trublion des tĂ©lĂ©coms. Le rĂ©gulateur considĂšre ainsi que, sur le caractĂšre pĂ©renne des droits d’usage, les principes de transparence et de prĂ©visibilitĂ©, SFR devait procĂ©der par voie contractuelle dĂšs lors qu'il entend augmenter ses tarifs d'accĂšs, de sorte "qu’au-delĂ  d’un seuil Ă  dĂ©finir par le contrat, l’évolution tarifaire envisagĂ©e fasse l’objet d’un avenant nĂ©gociĂ© de bonne foi entre les parties".

    Sur l'augmentation des tarifs en elle-mĂȘme, "SFR FTTH n’a de son cĂŽtĂ© pas produit d’élĂ©ments spĂ©cifiques permettant d’apprĂ©hender ses coĂ»ts" explique le gendarme des tĂ©lĂ©coms, qui estime que les demandes de Free sont "justifiĂ©es et proportionnĂ©es". L'opĂ©rateur de Patrick Drahi se voit ainsi imposer de mettre ses tarifs en conformitĂ©, soit "un tarif de cofinancement ab initio par ligne ne dĂ©passant pas 513,6 € et une redevance mensuelle par ligne ne dĂ©passant pas 5,12 € pour un cofinancement Ă  hauteur de 20 %". Un tarif valant pour les zones AMII, que SFR est en outre invitĂ© Ă  appliquer en zone AMEL (Appel Ă  manifestation d’engagements locaux).

  • La 5G pourrait ĂȘtre dĂ©ployĂ©e Ă  Paris « dans les prochaines semaines »

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    Une « charte parisienne de la tĂ©lĂ©phonie mobile Â» - signĂ©e par les opĂ©rateurs Bouygues Telecom, Orange, Free et SFR - va ĂȘtre proposĂ©e au Conseil de Paris dans le courant du mois de mars et ouvre la voie Ă  une commercialisation prochaine.

    La France a donc pris le tournant de l’innovation, comme l’indiquait le PrĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron Ă  un parterre d’une centaine d’entrepreneurs de la French Tech, en septembre dernier, se voulant rassurant face aux retards pris face aux autres pays occidentaux dans la course au dĂ©ploiement de la 5G. Une nouvelle Ă©tape vient donc d’ĂȘtre franchie.

    La municipalitĂ© de Paris a trouvĂ© un accord sur la rĂ©daction d’une « charte parisienne de la tĂ©lĂ©phonie mobile Â» avec les opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques (Bouygues Telecom, Orange, Free et SFR) visant Ă  dĂ©ployer la 5G Ă  Paris « dans les prochaines semaines Â»,a-t-elle annoncĂ© dans un communiquĂ©, La charte sera soumise au Conseil de Paris du mois de mars.

    Engagements

    Les engagements pris par les opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques sont issus de la confĂ©rence citoyenne mĂ©tropolitaine sur la 5G (voir ses recommandations dans le PDF ci-dessous) et couvrent les domaines du respect de l’environnement, de la vie privĂ©e et des donnĂ©es personnelles ainsi que de la transparence Ă©nergĂ©tique. La municipalitĂ© de Paris va Ă©galement mettre en place un observatoire de la tĂ©lĂ©phonie mobile.

    La bataille pour la 5G s’intensifie depuis quelques mois. Paris intra-muros rejoint d’autres grandes villes françaises dont le dĂ©ploiement a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© approuvĂ© – non sans quelques rĂ©ticences - comme Lyon, Bordeaux, Monaco ou encore la proche banlieue parisienne comme Montreuil, Aubervilliers, Nanterre ou Boulogne-Billancourt. Le 1er fĂ©vrier, Qualcomm a ouvert un centre de R&D sur la 5G, Ă  Lannion, pour « travailler sur le dĂ©ploiement de la 5G ».

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    Rapport final de la conférence citoyenne métropolitaine sur la 5G des 21, 28 novembre et 5 décembre 2020.

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    Conférence citoyenne 5 G - rapport final.-VFinale3_11-12-2020-2

    Les 21 recommandations présentées au Conseil de Paris.

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  • Nouveau plan social chez SFR

    Le deuxiĂšme opĂ©rateur français a annoncĂ© son intention de supprimer 1700 postes d’ici Ă  2025, dans le cadre d'un nouveau plan social aprĂšs celui de 2016. L’État serait le coupable dĂ©signĂ© aprĂšs l’avoir interdit de recourir aux Ă©quipements 5G de Huawei.

  • SFR Business Ă©tend ses solutions pour les PME

    L’opĂ©rateur d’entreprise intĂšgre de nouvelles solutions dans sa plate-forme SFR Connect.

  • SFR Business Ă©tend ses solutions pour les PME

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  • SFR va s’appuyer sur Camunda pour amĂ©liorer son expĂ©rience client

    SFR s'appuiera sur Camunda pour optimiser l'orchestration de bout en bout des processus d'activation, de fourniture et de configuration des services de télécommunications.

  • SFR Business complĂšte son offre de gestion de la relation client

    Pedro Quintas, fondateur de Collab. SFR Business lance Global Contact Center, une nouvelle offre de gestion de relation client omnicanal hĂ©bergĂ©e dans le Cloud, Ă  destination des entreprises. BasĂ©e sur une solution de l’éditeur logiciel portugais Collab reconnu comme visionnaire par Gartner pour sa suite pour les centres de contacts, et hĂ©bergĂ©e dans un Cloud sĂ©curisĂ© en France, Global Contact Center combine le tĂ©lĂ©phone, la vidĂ©o, le mail, le chat ou encore les rĂ©seaux sociaux. L’application apporte au conseiller la possibilitĂ© de gĂ©rer l’ensemble des interactions avec le client et d’avoir une complĂšte visibilitĂ© sur la relation avec lui. Le conseiller peut aussi passer d’un moyen de communication Ă  un autre de maniĂšre fluide. La solution ne nĂ©cessite aucune installation sur le poste du conseiller et se dĂ©ploie en quelques jours. L’offre est compatible avec les principaux logiciels de gestion de la relation client du marchĂ© et s’intĂšgre avec des scripts de bots d’accueil permettant d’automatiser les rĂ©ponses les plus simples tout en laissant au client la possibilitĂ© Ă  tout moment de basculer vers un conseiller. Des outils de supervision et de reporting complĂštent la solution. Elle est proposĂ©e Ă  65€ HT/mois.