Pour VMware les applications sont au centre de tout et tous les chemins mènent à elles. L’intérêt de VMware pour SaltStack réside dans les fonctions d’automatisation qu’apporte cet éditeur ainsi qu’une large communauté open source.
Si aucun détail n’a été donné par VMware sur la transaction financière, l’éditeur sait très bien ce qu'il veut faire de SaltStack, un éditeur de solutions d’automatisation permettant aux administrateurs de nombreuses opérations à distance. A l’origine du logiciel open source Salt, les fonctions d’automatisation de la plate-forme Salt vont permettre d’étendre l’automatisation existante chez VMware au-delà de l’infrastructure pour aller jusqu’à l’application présente dans des machines virtuelles ou des containers.
Le deuxième axe d’utilisation sera d’améliorer vRealize, la suite de gestion du Cloud de VMware, pour une automatisation complète et la gestion des configurations en particulier pour les déploiements d’infrastructures dans vRealize Automation.
La pile sécurité renforcée
De plus SaltStack renforce la pile de sécurité de VMware en ajoutant des fonctions de sécurité des opérations informatiques (conformité et vulnérabilités). Créé en 2012, SaltStack a levé jusqu’à présent 28 M$. VMware a assuré vouloir continuer le développement de Salt et n'a rien changé à ses rapports avec la communauté. A voir quels seront les prochains développements sur la direction de cette communauté après la prochaine conférence autour du logiciel qui se tiendra le 29 octobre prochain.
VMware met les bouchées doubles pour obtenir une pile complète de gestion et d’automatisation sur les environnements clouds natifs ou non pour arriver à offrir une plate-forme clé en main de déploiement et de gestion des infrastructures qui remonte jusqu’à l’application.
Ce rachat sera de plus particulièrement utile pour renforcer le portefeuille autour de Tanzu, l’environnement de gestion et d’orchestration sous Kubernetes de VMware. Un achat donc utile et qui ne mettra pas en danger la trésorerie de VMware.