WeWork au bord de la faillite

L’entreprise prévoit de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites des Etats-Unis qui permet aux entreprises de se réorganiser et de garder la main sur ses actifs, mais sous la supervision d’un tribunal.

Le Coworking ne ferait-il plus recette ? L’entreprise spécialisée WeWork serait prête à déposer le bilan dès la semaine prochaine, d’après des informations du Wall Street Journal. L’entreprise jadis valorisée à 47 milliards de dollars, serait même endettée à hauteur de 3 milliards de dollars. Le dernier clou dans le cercueil semble avoir été enfoncé mardi dernier, lorsque l’action de l’entreprise a perdu 40% de sa valeur, portant sa chute vertigineuse à -96% sur un an.

Dans un univers tech quelque peu moribond, on commence à connaître la chanson. Comme bien d’autres avant elle, l’entreprise envisage de se placer sous la loi sur les faillites, elle qui n’a pas payé d’intérêts à ses créanciers le 2 octobre dernier rapporte le média américain. Ce fameux chapitre 11 permet de conserver la propriété de ses actifs et de différer des paiements aux créanciers.

WeWork avait déjà été au bord de la faillite

Toujours d’après le Wall Street Journal, WeWork dispose de « sept jours supplémentaires pour négocier avec les parties prenantes avant qu’un défaut de paiement ne soit enclenché ». L’entreprise a assuré de son côté avoir eu des « conversations positives » avec ses principaux partenaires financiers.

WeWork avait déjà frôlé la faillite en 2019. Elle qui avait fait le pari que les espaces de travail partagés deviendraient la norme, avait amassé une quantité astronomique de financements, notamment auprès de SoftBank, pour porter sa croissance. Mais alors que la révolution du coworking n’a jamais eu lieu, l’entreprise a dû conjuguer avec la concurrence et la pandémie et accumule les dettes depuis.