Présentateur exceptionnel du réputé « Saturday Night Live » de CBS, Elon Musk s’est feint d’une blague sur le dogecoin. Résultat : 40 % de baisse alors que l’annonce de sa présence avait fait bondir le cours.

« Je suis impatiente de connaître mon cadeau pour la fête des mères. J’espère que ce n’est pas du dogecoin»,demande Maye Musk, la mère d’Elon Musk, à son fils. « Ça l’est », lui répond-il, hilare.

Invité exceptionnel du « Saturday Night Live », Elon Musk s’est fendu d’une blague lors de son discours d’introduction sur la scène du programme phare de la chaîne CBS, ce samedi 8 mai. Le dogecoin, une cryptomonnaie satirique, en a fait les frais dès le lendemain avec une chute de sa valeur de l’ordre de 40 %.

La valeur se négociait à 0,42 dollar lundi matin alors qu’elle approchait les 70 centimes quelques heures avant l’apparition d’Elon Musk sur le plateau, un record pour la cryptomonnaie. Apparu d’abord comme une blague en 2013, le dogecoin a vu sa valeur exploser après les tweets de célébrités comme Elon Musk ou encore le rappeur Snoop Dogg.

Crypto-enthousiaste

Elon Musk est convaincu du potentiel des cryptomonnaies. Autodéclaré « Technoking de Tesla » après avoir annoncé autoriser les paiements en Bitcoin pour tout achat de véhicule, il a eu coutume de ne pas tarir d’éloges à l’égard du dogecoin.

Quelques jours avant son apparition, Elon Musk avait encore tweeté au sujet des cryptomonnaie déclarant qu’elles étaient prometteuses mais qu’elles devaient, dans le même temps, être considérées comme de la spéculation et qu'il fallait être conscient de leur volatilité.

Beaucoup de ces sorties médiatiques en sont la preuve.

Starlink a dévoilé une nouvelle offre Premium affichant des débits jusqu’à 500 Mbps, pour 500 dollars ($) par mois. A quoi s'ajoute un kit d’installation à 2500$.

L’internet par satellite ça vous dit ? Préparez-vous à faire chauffer la carte bleue pour bénéficier de la nouvelle offre Premium de Starlink, la constellation de satellites mise en orbite par le constructeur aérospatial américain SpaceX. Pour en bénéficier, il faudra tout de même débourser la bagatelle de 500$ par mois. Sans compter les 2500$ pour le kit d’installation. Un prix apparemment justifié par les performances, forcément meilleures que l’offre standard, entre 50 et 250 Mbps pour une latence de 20 à 40 ms, le tout sans plafond de données. « Les utilisateurs de Starlink Premium peuvent s’attendre à des vitesses de téléchargement de 150 à 500 Mbit/s et une latence de 20 à 40 ms. Cela permet une connectivité à haut débit pour les petits bureaux, les boutiques et les grands utilisateurs à travers le monde. »,promet Starlink sur son site internet.

De nouvelles antennes

Des tests de Starlink avaient mis en évidence des soucis de connexion réguliers, même si globalement, le service est fiable. Cette fois, la mouture premium peut compter sur un réseau de satellites densifié ainsi que de nouvelles antennes, plus grandes, et présentées comme plus performantes. « Starlink Premium assure une bande passante adéquate pour les opérations d’entreprise, même pendant les pointes d’utilisation du réseau grâce à une allocation de débit plus élevée. »Non sans rappeler que Starlink nécessite une vue dégagée sur le ciel pour se connecter. Vous êtes prévenus. En cas de pépin, les utilisateurs de Starlink Premium bénéficieront d’une assistance prioritaire 24h/24 et 7j/7.

En France le déploiement de cette nouvelle offre risque d’être impacté par le récent retrait de deux autorisations par l’Arcep pour installer des stations de base sur le territoire français. Un retrait effectué à la demande de l’opérateur lui-même, à la suite de la mobilisation d’une partie des habitants de Graveline (Nord) et de Saint-Senier-de-Beuvron (Manche). Starlink ne compte désormais plus qu'une seule station de base à Villenave-d'Ornon (Gironde).

Malgré l’annonce d’une tempête solaire par la NASA la semaine dernière, SpaceX a maintenu sa mission de mise en orbite de satellites Starlink. Résultat : 40 appareils perdus.

Depuis lundi 10 mai, le service propose un accès Internet à haut débit dans des zones isolées à un nombre limité d’utilisateurs. Comptez 99 euros pour l’abonnement et 500 euros pour le matériel.

Déjà disponible en version bêta en Amérique du Nord depuis la fin de l’année dernière, voici que Starlink, le service d’accès à internet par satellite de SpaceX, fait son entrée sur le marché français.

Depuis lundi 10 mai, Starlink s’est lancé en France et propose désormais des abonnements à un nombre restreint d’utilisateurs. « Les commandes sont traitées par ordre d’arrivée, selon le principe du « premier arrivé, premier servi » », précise l’entreprise sur son site Internet. L’entreprise avait reçu l’autorisation de l’Arcep, le 9 février dernier.

50 à 150 MB par seconde

Comme aux États-Unis et au Canada, Starlink sera disponible à 99 euros par mois + 499 euros pour l’achat du matériel et assurera un débit compris entre 50 et 150 Mbps pour une latence comprise entre 20 et 40 ms. Envoyant régulièrement des satellites par dizaines dans l’espace, Starlink ambitionne de rattraper rapidement son retard sur les autres types de couverture Internet, notamment la fibre.

« À mesure que nous lançons plus de satellites, installons plus de stations terrestres et améliorons notre logiciel de mise en réseau, la vitesse des données, la latence et la disponibilité s’amélioreront considérablement », est-il précisé sur le site.

Aux États-Unis, Starlink a déjà reçu 500 000 commandes a-t-elle annoncé lors du lancement de sa 26ème mission et rapporté par CNBC. De l’État de Washington, du Wisconsin à la Grande-Bretagne, l’entreprise publie les témoignages d’utilisateurs apparemment ravis. Restent désormais à séduire les Français.