Le fournisseur d’une solution d’orchestration des processus  annonce  une intégration avec SAP afin de maîtriser la complexité et d'accroître la flexibilité des environnements SAP.

L'entreprise de services et de conseil annonce la création d’un centre d’expertise SAP multisite qui vient renforcer ses 1200 consultants SAP.

L’entité du groupe de formation  Omnes signe un contrat de partenariat groupe avec SAP par sa filiale en Allemagne  DST Germany.

L'énergéticien français s'est doté d'un centre d'excellence sur les environnements SAP pour répondre à ses besoins internes.

il y a plus d'un an, Engie a pris la décision d'internaliser plus de ressources SAP en son sein, une solution stratégique pour son activité. SAP est à la base de la plupart des activités des lignes de business de l'entreprise sans compter les autres outils dans la nébuleuse de l'éditeur allemand comme Ariba ou Concur. Antoine Garnier en charge du centre d'excellence SAP indique que " c'était un besoin fort à l'intérieur du groupe et le centre ne vise pas seulement à un intérêt financier mais aussi à retrouver une certaine indépendance vis-à-vis des prestataires même si nous continuons à travailler avec eux. Nous souhaitons surtout apporter une véritable valeur aux différentes entités du groupe". Il précise que "le centre a été initié avec SAP ce qui a contribué à crédibiliser le centre auprès des entités du groupe". Le centre regroupe une cinquantaine de personnes et devrait rapidement atteindre une dizaine de personnes en plus d'ici à la fin de l'année. Les experts de ce centre sont formés et certifiés sur les technologies de l'éditeur allemand.

Projet Vesta

Aujourd'hui Engie doit gérer de multiples instances de SAP dans de nombreuses entités du groupe dans le monde entier. L'idée du projet Vesta est de parvenir à une certaine unification autour d'un coeur (core model) SAP S4 HANA et de supprimer quelques applications redondantes. La première étape a été de passer sur des instances Cloud (AWS et Azure) puis d'implanter ensuite ce core model sur les différentes entités du groupe. Le périmètre du modèle concerne les ventes, les achats et la finance. Le déploiement est déjà effectué sur certaines unités d'affaires. D'ailleurs le modèle évolue par des itérations sur ce coeur déjà construit pour répondre au mieux aux besoins des différentes entités.

Le centre peut ainsi assurer la cohérence des différents projets autour de SAP dans le groupe et intervient sur ceux-ci. Le centre fonctionne en refacturation interne mais s'interdit de réaliser des marges bénéficiaires sur ces interventions. "Nous proposons un taux journalier sans marge en fonction des compétences requises. Le but est d'être à zéro à la fin de l'année" précise Antoine Garnier. Ces interventions se font en complément des prestataires et ne vise pas à les supplanter même si les prestations du centre sont évidemment moins chères. Le déploiement suit une feuille de route à moyen et long terme pour l'ensemble du groupe. "Certaines entités ne rejoindront pas ce modèle mais le centre est là pour faire respecter certaines règles d'or sur la plate-forme SAP " ajoute Antoine Garnier.

Le 7 avril dernier,  l’association des utilisateurs de SAP en France  (USF) a renouvelé son conseil d’administration et confirmé pour un nouveau mandat Gianmaria Perancin comme président.

Google n'en finit plus de signer des accords de partenariats importants. Ils représentent souvent un approfondissement d'un partenariat existant. Exemples avec SAP et Palo Alto Networks.

Une nouvelle option et un nouveau programme d’IBM vise à permettre aux clients d'adopter plus facilement une approche Cloud hybride et de migrer les applications critiques des solutions SAP vers le Cloud pour les secteurs réglementés et non réglementés.

L’éditeur de solutions de gestion des forces de travail et de leur planification en s’appuyant sur l’intelligence artificielle est maintenant présent sur la boutique applicative de SAP.

Qlik annonce l’ajout de plusieurs nouveautés permettant aux entreprises de maximiser l’utilisation et la valeur de leurs données SAP.

Un nouveau connecteur SAP unifié permet à la plateforme d’analytique de Qlik de mieux tirer parti des données SAP pour les analyser dans n’importe quel environnement SaaS ou directement géré par un client. Qlik présente également le premier d’une série d’accélérateurs de solution analytique centrés sur les données SAP.

Le nouveau connecteur SAP unifié permet aux clients d’extraire les données SAP plus facilement pour les analyser sur Qlik Sense Enterprise, grâce à une connectivité SAP BEx/InfoProvider conjointe et à un connecteur SAP SQL. Ces fonctionnalités améliorent la capacité de Qlik à acheminer des données SAP pour les analyser et s’appuient sur un ensemble de certifications et de capacités SAP.

Le nouvel accélérateur de solution SAP Order to Cash est le premier d’une série d’accélérateurs qui fourniront aux équipes IT et Data un modèle pour les architectures modernes tout en accélérant les projets de modernisation de données SAP. La solution met à contribution de multiples composants de la plateforme d’intégration des données et analytique de Qlik, ainsi que des accélérateurs de données pré-intégrés et des applications analytiques, dans le but de réduire considérablement le délai jusqu’à la production d’enseignements pouvant déboucher sur des actions. Les utilisateurs métiers, issus des domaines comme la finance, la gestion des commandes client et la gestion des stocks, peuvent tirer parti de ces composants pré-intégrés pour optimiser la gestion des fonds de roulement, l’exécution des commandes ou les niveaux de stocks.

Le fournisseur de solutions analytiques  étend et renforce ses intégrations avec SAP, Databricks et Snowflake pour faciliter l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Lors de l'événement "Rise with SAP", Christian Klein, le CEO de SAP, a annoncé une nouvelle offre, Rise, et l'acquisition de Signavio.

L'éditeur allemand a annoncé une nouvelle offre Rise qui vise à accélérer la transformation numérique de ses clients en allant vers le Cloud. Visant principalement les utilisateurs d'ECC et de S4, Rise est une offre comprenant des logiciels et des services pour que les entreprises réalisent leur transformation numérique à leur rythme vers un Cloud public ou celui de SAP.

Une feuille de route pour la transformation numérique

Plus qu'une simple offre produit, Rise propose une véritable méthodologie pour réaliser une transformation numérique complète qui répondrait au concept développé par SAP de l'entreprise intelligente. Les outils et services proposés permettent de capturer les données, de les modifier vers un modèle de données unique. Ce processus s'accompagne d'une analyse fine des processus pour les simplifier.

Là entre en jeu l'importance de l'acquisition de Signavio, un éditeur proposant une solution d'analyse et de gestion des processus. Signavio va compéter les fonctions présentes dans SAP Business Process Intelligence pour fournir des rapports standardisés sur les processus, des fonctionnalités de benchmarks, des analyses sur les processus et le comportement des utilisateurs et des clients dans ces processus pour obtenir une vision globale sur ceux-ci.

Signavio autorise aussi de modéliser et de gérer les fonctions dans le processus par une application collaborative et de gouvernance des processus. Les deux parties ont décidé de ne divulguer aucun détail financier sur cette acquisition.

Un guichet unique

Rise sera proposé sous la forme d'un contrat unique comprenant une solution reposant sur S/4 HANA Cloud et la totalité de ses fonctions (IA, RPA,...), le re-engineering des processus et la migration technique. Cette dernière peut s'effectuer au choix avec des ressources SAP ou avec les partenaires de la solution. Celle-ci est facturée sous le modèle FUE (Full User Equivalent). Avec les 2200 APIs à disposition la solution peut être étendue vers des services ou des applications de tiers. Elle est soutenue par un large panel d'intégrateurs, de sociétés de services et de conseils.

Selon un article de Handelsblatt, un quotidien allemand spécialisé dans l’économie, SAP va arrêter les développements de nouvelles fonctionnalités pour son logiciel Business By Design.

L’éditeur allemand ajoute des fonctions de collaboration à son copilote Joule.

SAP et AWS étendent leur partenariat existant avec le passage  de SAP HAA sur des instances Graviton d’AWS.

Le logiciel de SAP est maintenant disponible sur OVHCloud dans des environnements privés et sécurisés.

Les deux entreprises ont annoncé conjointement l’intégration d’IBM Watson dans les offres de SAP.

L’éditeur allemand étend son portefeuille dans l’automatisation des opérations marketing après l’accord trouvé pour reprendre Emarsys, une plateforme en ligne d’engagement client omnicanal.

Editeur d’origine autrichienne, Emarsys revendique 1500 clients dans le monde et 800 salariés répartis entre 13 bureaux. La plateforme va rejoindre l’unité de Customer Experience de SAP. L’opération devrait se conclure après les différentes étapes réglementaires pour la fin du dernier trimestre de cette année. Aucun détail n’a été donné sur la transaction.

SAP, sur la plateforme SAP HANA, construit un portefeuille intéressant autour du secteur marketing de la gestion de la relation client. Les fonctions d’Emarsys vont compléter Qualtrics, acquis récemment dans ce secteur, en apportant la possibilité d’interactions plus fines avec les clients par différents canaux comme le SMS, le chat, l’email, le mobile ou les réseaux sociaux en regroupant dans un cockpit central l’ensemble de ces points de contacts sur l’expérience du client.

SAP a repris AppGyver, un pionnier dans le secteur du No Code. SAP et AppGyver ont convenu de ne pas divulguer le prix d'achat ou d'autres détails financiers de la transaction.

Les solutions d'AppGyver feront partie de la SAP Business Technology Platform. Elles élargiront l'offre de SAP dans le domaine de l'intelligence des business process et viendront compléter l'offre low-code de SAP fournie par le partenaire Mendix Tech BV, qui fait partie de Siemens AG. Cette acquisition élargit la nouvelle offre de SAP, RISE with SAP, dont la SAP Business Technology Platform et l’intelligence des business process sont des éléments clés. Vous trouverez plus de détails ici sur l'offre Rise.

L’éditeur allemand subit le contrecoup de la pandémie et change son fusil d’épaule pour accélérer sur le Cloud.

Le siège de SAP à Walldorf en Allemagne.

Après des chiffres en berne lors du dernier trimestre, SAP indique abandonner ses prévisions à moyen terme de profitabilité et qu’il vise à « cloudifier » l’ensemble de son offre. Lors du dernier trimestre le chiffre d’affaires ajusté a baissé de 4 % et la marge bénéficiaire a chuté de 12 %. En conséquence SAP a indiqué ne plus pouvoir suivre les prévisions pour cette année et s’attend à ce que ses affaires connaissent qu’un lent rétablissement au cours de 2021. Pour le PDG de SAP, Christian Klein, cette baisse de la marge justifie par elle-même la transition accélérée vers le Cloud et de revoir les prévisions réalisées avant la pandémie.

Les nouvelles prévisions tablent sur un triplement des revenus provenant du Cloud avec un chiffre d’affaires de 22 milliards d’euros (26 milliards de dollars) en 2025. A cette date les revenus prévus seront de 36 milliards d’euros dégageant un profit opérationnel de plus de 11 milliards d’euros soit 31,9 % de marge, l’équivalent de la marge actuelle. La manière de créer les revenus va être totalement différente.

Chute en bourse

Ces avertissements et changement de prévisions inquiètent les investisseurs qui ont fait chuter de 18 % le cours de l’action et ils s’interrogent sur la possibilité de SAP de gagner son pari sur le Cloud face à ses gros compétiteurs comme Oracle ou de nouveaux entrants plus innovants.

T-Systems, BASF, BMW, Henkel, Mercedes-Benz, SAP, Schaeffler, Siemens, Volkswagen et ZF ont fondé Cofinity-X dans le but d'accélérer l'opération et l'adoption des cas d'usage Catena-X à travers l'industrie automobile.