L’Arcep a délivré 81 autorisations d’utilisation de fréquences depuis l’ouverture de son guichet, en mars 2022. Compte tenu de la demande toujours émanant des organisations, l’autorité a décidé de prolonger l’expérimentation jusqu’au 31 décembre 2024.
L’Arcep a annoncé prolonger les expérimentations en bande 3,8 – 4,0 GHz destinées aux industriels et à tout acteur souhaitant tester de nouveaux cas d’usages de la 5G. Une décision prise au regard de la demande « toujours soutenue ».
Lancé en mars 2022, ce guichet d’expérimentation vise à permettre « aux industriels de s’approprier les technologies liées à la 5G et, aux acteurs publics, de construire le cadre réglementaire approprié à ces besoins », décrit l’Arcep dans son communiqué.
Depuis mars, 81 autorisations d’utilisation de fréquences ont été attribuées par l’Autorité de Régulation qui dit tirer un bilan positif de cette première salve, au regard de la diversité des acteurs impliqués, issus de l’industrie, de l’énergie, de la santé et de l’événementiel, entre autres.
Des tests dans plusieurs régions
Un tableau de bord des expérimentations menées a été publié sur le site de l’Arcep. On y apprend que des tests ont été réalisés dans 9 régions sur 13. Aucune expérimentation n’a été répertoriée en Bourgogne Franche-Comté, Centre Val de Loire, Hauts-de-France et Corse. À Balma (Occitanie), par exemple, Orange teste des équipements de type cœur de réseau, système antennaire et terminaux 5G SA.
« L’expérimentation doit permettre à des start-ups, à des PME, et à des ETI industrielles de tester et de développer de nouveaux services mobiles nécessitant une très faible latence, d’avoir besoin de traiter des données localement (Edge Computing) ou encore d’avoir besoin de débit importants avec une criticité variable selon les applications industrielles employées », décrit l’Arcep. Un autre exemple à Fougères (Bretagne), où Safran teste une plateforme d’expérimentation 5G industrielle pour son site de production sur place.