En créant l'Agence du numérique de défense (AND), Florence Parly, ministre des Armées, vise une meilleure efficacité opérationnelle. Pour un numérique solide, fiable, gage de résilience.
Florence Parly, ministre des Armées, fait évoluer la gouvernance du numérique de la Défense nationale. Auparavant tout passait par la Direction générale du numérique et des systèmes d'information et de communication (DGNUM). Une nouvelle structure est créée baptisée Agence du numérique de défense (AND) rattachée directement au Délégué général pour l'armement (DGA).
Associer les "clients" internes
L'AND sera dirigée par un conseil d’orientation et de gestion associant l’ensemble de ses "clients" internes : les états-majors, directions et services du ministère des Armées. Cette réorganisation plus humaine que technique vise surtout à améliorer la conduite des projets numériques complexes ou à gros enjeux.
On a tous encore en mémoire le désastre Louvois, logiciel de paie des Armées, qui a entraîné des incidents et des retards de règlement durant des années avant que Source Solde prenne le relais.
Pour la ministre des Armées Florence Parly « le numérique occupe une place croissante au cœur des capacités opérationnelles et fonctionnelles du ministère des Armées. Ce sont plusieurs milliers d’agents civils et militaires et près de 1500 systèmes d’information et de communication qui concourent directement ou indirectement aux missions du ministère. Il était urgent de simplifier notre manière de faire pour une meilleure efficacité opérationnelle. Le ministère des Armées est pionnier en la matière et entend bien le rester. Plus que jamais, un numérique solide, fiable et efficace est un gage de résilience »
Nicolas Fournier a succédé en août dernier à Arnaud Coustillière comme responsable de la DGNUM. Le directeur général de l'Armement est Joël Barre nommé en 2017.