Fondée en 2021 par d'anciens membres d'OpenAI, dont Daniela Amodei et Dario Amodei, Anthropic continue d'attirer certaines des figures les plus éminentes de la maison mère de ChatGPT.
Cofondateur méconnu d’OpenAI, Durk Kingma a annoncé qu’il rejoindrait Anthropic, tout comme l’avaient fait avant lui John Schulman, un autre cofondateur, et Jan Leike, ancien responsable de la sécurité d’OpenAI. Durk Kingma est resté chez OpenAI de mai 2016 à juin 2018, avant de rejoindre Google, où il travaillait jusqu’à présent.
« Actualités personnelles : je rejoins @AnthropicAI ! L'approche d'Anthropic en matière de développement de l'IA résonne fortement avec mes propres convictions ; j'ai hâte de contribuer à la mission d'Anthropic, qui consiste à développer de manière responsable de puissants systèmes d'IA », a-t-il écrit sur X. Kingma a précisé qu'il travaillerait principalement à distance, depuis les Pays-Bas.
Départs en cascade chez OpenAI
L’IA responsable est depuis longtemps un sujet de discorde au sein d’OpenAI. Ce thème a même été au cœur de la principale crise traversée par l’entreprise depuis sa création : la tentative d’éviction de Sam Altman en novembre dernier, qui résultait en partie de divergences de points de vue entre les cadres de l’entreprise. Depuis la réintégration express d’Altman, soutenu par une grande partie de ses équipes, les départs des cadres s’enchaînent chez OpenAI.
En mai dernier, l’un des cofondateurs, Ilya Sutskever, frondeur notoire, avait annoncé quitter l’entreprise pour fonder sa propre startup d’IA, Safe Superintelligence (SSI), qui a depuis levé 1 milliard de dollars afin de développer « une superintelligence sûre ». Jan Leike, chercheur en chef de l’entreprise, et Gretchen Krueger avaient également annoncé leur démission.
Plus récemment, c’est Mira Murati, directrice technique, Bob McGrew, directeur de la recherche, et Barret Zoph, vice-président en charge de la recherche post-entraînement, qui ont quitté l’entreprise.