Fluid Topics a annoncé, mercredi 3 avril, avoir bouclé un tour de table en Série B de 15 millions d’euros. La startup souhaite étendre son développement aux États-Unis et intégrer de la GenAI dans sa solution.
Fondée en 1999 par Fabrice Lacroix, la startup lyonnaise Fluid Topics est reconnue pour sa plateforme SaaS de diffusion de contenus et de documentations techniques. Cette plateforme unifie les données produits d’une entreprise, telles que les fiches techniques, le support marketing ou encore le multimédia, pour ensuite transmettre des informations synthétisées et plus facilement exploitables via des applications métiers et des canaux de communication.
« Pour les produits complexes, la documentation peut compter des dizaines de milliers, voire des millions de pages. Il est donc extrêmement difficile pour les techniciens de maintenance et de réparation de s'y retrouver. Fluid Topics a révolutionné le support client en guidant les techniciens vers les informations dont ils ont besoin à chaque étape de leurs appels de service », explique Fabrice Lacroix, cité dans un communiqué.
Bientôt une équipe aux États-Unis
Avec ces nouveaux fonds, le cap est mis sur le nouveau monde. L’entreprise française souhaite en effet développer ses activités aux États-Unis en ouvrant des bureaux sur place et en intégrant – roulement de tambours - l’intelligence artificielle générative dans ses applications de support client.
« Concrètement, l’IA générative permettra aux assistants virtuels de guider les techniciens lorsqu’ils travaillent sur les produits et de répondre à leurs questions, même les plus complexes », décrit l’entreprise dans un communiqué.
Le choix de pousser son développement au pays de l’Oncle Sam n’est pas un hasard, puisque Fluid Topics y réalise 60 % de son chiffre d’affaires, contre 40 % en Europe. Elle compte parmi ses clients des sociétés du classement Fortune 500 telles que Liebherr, Siemens, Johnson Controls et Teradata.
L’entreprise, qui connaît un taux de croissance annuel de 45 %, entend recruter 70 salariés et atteindre 25 millions d’euros de chiffre d’affaires au cours des trois prochaines années.