L’entreprise française confirme sa bonne lancée avec une chiffre d’affaires de 4 millions d’euros en 2021 et plus de 400 000 utilisateurs de ses solutions collaboratives, dont la Caisse nationale d’assurance maladie, la BPI ou encore Renault.
Née en 2005, Jamespot veut offrir une alternative crédible aux géants américains sur le terrain des réseaux sociaux d’entreprise et des outils collaboratifs. Une alternative française, s’il vous plaît. Depuis deux ans, la société fondée par Alain Garnier cartonne. Elle revendique aujourd’hui 400 000 utilisateurs de ses différentes solutions, de We Doc pour le travail collaboratif sur des documents à Kaokan pour la gestion de projet, en passant par le classique Open Agora, réseau social interne personnalisable.
Mais c’est surtout son outil Fast Intranet qui tire la croissance de Jamespot vers le haut. Solution d’intranet no-code, ses ventes ont doublé l’an passée avec des projets emblématiques : Fast Intranet est la fondation technique de la « digital worplace » de la Caisse nationale d’assurance maladie, baptisée LIAM, qu’utilisent les 82 000 salariés de la Cnam.
Stratégie de partenariats
Bilan, l’entreprise a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros, en croissance de 30% sur un an, et prévoit une hausse similaire de ses revenus cette année pour atteindre les 5 millions d’euros, avec une marge prévisionnelle de 15%. Forte de sa croissance, Jamespot prévoit de recruté dix salariés supplémentaires cette année, après avoir doublé de taille au cours de la pandémie.
D’ailleurs, parmi les profils recrutés l’an passé figure un responsable des partenariats, une activité qui représente 30% du chiffre d’affaires de la société. Parmi la quinzaine de partenariats signés ces deux derniers mois, on trouve aussi bien Wallix, dans le secteur de la cybersécurité, que Digiwin, société de conseil et de services informatiques.