Sony se lance dans le cloud gaming avec Playstation Now

Pour 16,99 euros/mois, Sony propose l’accès en streaming à un catalogue d’environ 400 jeux depuis une console Playstation ou un PC. 

Playstation Now est désormais accessible en France. Le service, lancé il y a deux ans aux Etats-Unis, propose un catalogue déjà très étoffé. On parle d’environ 400 références de jeux, issus de la Playstation 3 et de la Playstation 4. La console de Sony sera donc nécessaire, même s’il est possible de jouer depuis un PC Windows, le tout pour 16,99 euros TTC/mois. 

Le principe de PS Now ? Le cloud gaming. C’est-à-dire qu’il n’y a pas besoin de télécharger un jeu, puisqu’il est directement streamé depuis un serveur. Ainsi, il faudra donc une connexion Internet robuste, même si le constructeur parle « d’une connexion Internet haut débit stable d'au moins 5 Mo/s », soit 40 Mbit/s. 

Outre la connexion, pour se lancer sur PC il vous faudra un compte Sony Entertainment Network (SEN), un moyen de paiement associé, un câble de données/charge USB pour la manette (ou un adaptateur sans fil USB Dualshock 4) et une manette compatible. La configuration minimale est la suivante : 

  • PC Windows 7 (Service Pack 1) (32 bits ou 64 bits), Windows 8.1 (32 bits ou 64 bits) ou Windows 10 (32 bits ou 64 bits)
  • Carte son
  • 300 Mo d'espace disponible minimum
  • 2 Go ou plus de RAM
  • Processeur Intel Core i3 3,5 GHz ou AMD A10 3,8 GHz ou plus rapide
  • Port USB

Le marché du cloud gaming

L’essor du cloud gaming était surtout obstrué jusque-là par le débit des offres Internet. Avec la démocratisation de la fibre optique, cela lève certaines barrières. Si bien que les projets se multiplient ces derniers temps. Rappelons d’ailleurs qu’en 2015, le pionnier du cloud gaming OnLive tirait sa révérence, et que Sony en profitait pour récupérer 140 brevets sur lesquels il s’appuie pour PS Now. 

Nvidia travaille aussi sur le concept depuis plusieurs années et propose sa Shield TV. En France, la start-up Blade a levé 51 millions d’euros en juin dernier pour développer Shadow, un PC petit format qui tient dans la main puisque c’est un boîtier de la taille d’une carte de crédit avec ses 4 ports USB, son port Ethernet et ses 2 ports HDMI.