« Il y a eu des petits bugs, ça c'est vrai je le reconnais bien volontiers. Aujourd'hui, on estime que ça concerne à peu près un pour cent de nos clients. Ils ont surtout concerné les clients au tout début, c'est en cours de règlement ». Sur France Inter, le PDG d’Orange la joue franchement, et n’esquive pas la question. Le lancement d’Orange Bank avait déjà été retardé de plusieurs semaines avant de finalement être planifié le 2 novembre dernier.
En environ un mois donc, 30 000 premiers clients ont tenté l’aventure. « La dynamique est bonne, elle se poursuit à peu près au même rythme que les premiers jours, il n'y a pas eu de ralentissement », poursuit Stéphane Richard. Pour le moment, il n’a pas donné de détail sur le profil de ces clients. Rappelons que de nombreux employés d’Orange avaient été pris comme cobayes pendant la période « bêta », et qu’un tel service attire aussi beaucoup de curieux qui veulent tester le service. Le nombre de clients sera donc plus parlant dans quelques mois. D’ailleurs, les ambitions sont élevées : 2 millions de clients d’ici 10 ans.
Côté fonctionnalités, l’opérateur tente de se différencier ainsi :
- paiement avec CB ou leur mobile ;
- envoi d’argent par sms ;
- blocage/déblocage temporaire et en un clic d’une CB ;
- consultation du solde instantanément ;
- conseiller virtuel boosté par Watson d’IBM.