GUIDE CLOUDS PUBLICS #1 Amazon AWS : plus de 150 services proposés

Précurseur et leader… Sans aucun doute, l’aventure AWS est assez fascinante et fantastique. Elle a immédiatement rencontré l’adhésion des développeurs et des start-ups. Le Cloud d’Amazon n’a, depuis, jamais cessé d’accélérer et d’innover. Il en résulte une gamme de services très étendue.

AWS multiplie les tutoriels, les ateliers, les vidéos et les guides de projet pour vous aider à prendre en main son univers en fonction de votre profil.

Pour se rendre bien compte de la richesse d’AWS et de la variété des services proposés (plus de 150), le plus simple est encore de se rendre sur l’interface de suivi d’état des services : https://status.aws.amazon.com AWS est organisé en régions géographiques séparées et indépendantes.

Chaque région possède de multiples datacenters regroupés en zones de disponibilités (Availability Zone). Aujourd’hui, l’infrastructure AWS comporte 52 zones de disponibilités (sur 18 régions). À termes, elle devrait en compter 64. Depuis les derniers jours de 2017, Amazon propose trois zones de disponibilité en France, dont les serveurs parisiens hébergent déjà les principaux services (EC2, Lambda, S3, Glacier, Aurora, Route 53, VPC, etc.), même si certains plus récents, comme Neptune ou Alexa for Business, ne sont pas disponibles.

• OUVERTURE D’UN COMPTE

La création d’un compte est gratuite. Elle donne droit à quelques services gratuits de façon permanente, bien que l’essentiel ne le soit que pendant douze mois. Notez que leur usage reste limité : un compte gratuit donne par exemple accès à 750 heures par mois de calcul dans le Cloud (Amazon EC2), 5 Go de stockage pour 3,5 millions de caractères par mois, lus via Amazon Polly (conversion de textes en enregistrement audio) ou encore 1 million de requêtes en serverless (AWS Lambda). La liste de tous les services ainsi offerts est accessible sur : https://aws.amazon.com/fr/free/

Sans surprise, l’inscription impose la saisie d’une carte bancaire. Rien n’est débité tant que vous ne dépassez pas les seuils de gratuité. Une fois le contrôle automatique de la validité de votre carte et de votre numéro de téléphone effectué, il faut encore choisir l’une des trois formules : Plan basique (gratuit), Plan développeur (29 $/mois), Plan professionnel (100 $/mois). La différence entre les plans porte uniquement sur le support technique. Le plan développeur donne accès à un support e-mail avec réponses sous 12 h, le plan professionnel à un support téléphonique et un délai de réactivité inférieur à 1 h pour les interventions sur vos systèmes de production. Un plan « Entreprise » est aussi disponible pour les grands clients.

AWS Budgets permet d’aisément définir des seuils de dépense pour chaque activité et de recevoir des alertes et notifications lorsque vous allez dépasser les seuils.

• BIEN DÉBUTER

Le nouvel entrant dans l’univers Amazon est accueilli par un écran « Essayez AWS avec un tutoriel de dix minutes » qui comporte des tutoriels dédiés à une tâche précise tels que « Lancez une machine virtuelle Linux », « Stockez vos fichiers dans le Cloud », « Lancement d’un site WordPress », « Lancement d’une application Web »… Mais l’utilisateur aura plutôt intérêt à ne pas s’attarder sur cet écran et à se rendre directement à la section « Démarrage – Centre de ressources ». Celle-ci se découpe en 6 univers :

● Didacticiels en 10 minutes : une trentaine de pas-à-pas en français, plutôt bien conçus, qui permettent de rapidement prendre en main les services clés.

● Projets : une section qui regroupe des guides d’implémentation pour vos projets tels que « Conception d’une ferme SharePoint Server », « Connexion de votre centre de données à AWS », « Migration d’Oracle vers Amazon Aurora (ou Redshift) », etc.

● Ateliers d’autoformation, des ateliers pratiques mais en anglais via les sandboxs de qwikLABS.

● Vidéos, de courtes vidéos pédagogiques, mais en anglais, pour découvrir les services sans nécessairement mettre les mains dans le cambouis.

● Outils et kits SDK qui comportent les SDK (JavaScript, Python, PHP, .NET, Ruby, Java, Go, Node.js, C++), les kits de connexion pour vos apps mobiles (Android, iOS, Xamarin, Unity, React Native) mais aussi les consoles en ligne de commandes (notamment AWS CLI et PowerShell) ainsi que les extensions pour IDE (Eclipse et Visual Studio).

● Documentation qui regroupe l’intégralité des documentations (principalement en anglais) pour chaque service AWS. Au-delà de ces éléments, le néophyte anglophone pourra également accéder à un portail, « AWS Quick Starts » (aws. amazon.com/fr/quickstart), focalisé sur l’automatisation des déploiements ainsi qu’une douzaine de livres blancs pour approfondir certains sujets (aws.amazon.com/fr/whitepapers). Enfin, sachez qu’il existe un espace « Entraînement & Certification » qui n’est malheureusement pas encore disponible en français mais accessible à l’URL : www.aws.training. Une fois cette section « Démarrage » explorée, l’utilisateur pourra se connecter directement à la console AWS. Simple, claire et fonctionnelle, l’interface d’AWS fait désormais la part belle à la découverte des principales fonctionnalités avec une section « Créer une solution », une section « Apprendre à créer », une section « Astuces utiles » et enfin une section « Explorez AWS ». D’une manière générale, AWS est pensé pour un accès rapide aux ressources que l’on veut implémenter avec une approche plutôt orientée développeur.

L’interface principale d’AWS fait la part belle aux services et à l’autoformation.

Cet article est extrait du dossier Guide Clouds Publics paru dans L'Informaticien n°165. Nous publierons cette semaine sur ce site les chapitres concernant les autres grands services concurrents d'AWS.