Le plan Intelligence Artificielle lancé en mars par Emmanuel Macron (AI for humanity) n'avait pas encore de pilote. C'est chose faite avec l'arrivée récente de Bertrand Pailhès à la Dinsic et sa nomination en date d'aujourd'hui en tant que coordonnateur national de la stratégie d'intelligence artificielle.
Diplômé de Télécom ParisTech et de Sciences Po Paris Bertrand Pailhès est intervenu sur les politiques publiques numériques à l’Arcep, la Cnil et dans des cabinets ministériels (directeur de cabinet d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique d'avril 2015 à mai 2017).
Pour Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État au Numérique, « la nomination de M. Bertrand Pailhès est le signe de la détermination du gouvernement à tout mettre en œuvre pour promouvoir une intelligence artificielle au service à la fois de la performance et de l’humanité. Elle permettra de prolonger et d’amplification la mobilisation forte de l’ensemble des administrations sur le sujet »
Bertrand Pailhès siégera au comité de suivi du plan IA que Mounir Mahjoubi animera désormais chaque mois.
Le secrétariat d'État au Numérique rappelle les actions engagées dans le domaine de l'intelligence artificielle.
► La définition d’une stratégie pour le développement du véhicule autonome présentée le
14 mai 2018 ;
► Le lancement le 14 juin 2018 d’un appel à manifestations d’intérêt sur le recours à l’intelligence artificielle dans les administrations ;
► Le financement de plusieurs projets IA dans le cadre du Fonds pour la Transformation de l’Action Publique ;
► Le financement, annoncé le 18 juillet 2018 à l’occasion du premier conseil national de l’innovation, de deux « défis » consacrés à l’intelligence artificielle dans le cadre du fonds pour l’industrie et l’innovation ;
► La publication le 25 juillet 2018 d’un appel à manifestation d’intérêt pour la constitution des instituts interdisciplinaires pour l’intelligence artificielle (3IA) ;
► Le lancement, le 18 septembre 2018, d’un appel à manifestations d’intérêt sur la constitution de plateformes de partage de données.
En outre la mise en place d’un hub de données de santé devrait intervenir d’ici la fin de l’année.