La start-up américaine propose une base de données processée par des puces graphiques et des traitements parallèles pour non plus travailler sur du Big Data mais de l’Extreme Data.
Nima Neghaban, le CTO de Kinetica, était un pionnier dans le développement d’une base de données fonctionnant sur des puces graphiques. D’ailleurs la version 1.0 du produit a été conçue pour aider l’armée américaine à suivre et neutraliser les menaces terroristes. Quelques mois plus tard, ce qui allait devenir Kinetica en 2016 après une levée de fonds, connaissait son premier succès commercial en s’installant chez USPS, le service postal américain. Dès 2017 Kinetica levait 50 autres millions de dollars et accélérait son développement en Europe et en Asie. Paul Appleby devenait le CEO de l’entreprise. GSK, Lippo Group ou Scotiabank sont maintenant des clients. L’entreprise a désormais plus de 100 salariés. Outre Nvidia, Kinetica est partenaire de Dell et IBM.
Une technologie performante
Pour résoudre les problèmes de données de ses clients, Kinetica se veut rapide, performant en offrant des services de localisation et de visualisation incomparables pour des analyses instantanées ou sur des flux de données. Le moteur fonctionnant sur des GPU NVidia est optimisé pour effectuer ces différentes tâches pour des applications reposant sur TensorFlow, Cuda et Caffe.
Les données présentes dans la base sont opérées dans la mémoire des puces graphiques selon les jobs proposés par un moteur d’orchestration gérant les tâches en parallèle pour les présenter vers des outils OLAP, de rendu visuel, d’analyse géospatiale ou de machine learning. Les résultats sont transmis vers des outils de restitution via des API.
Paul Appleby, CEO de Kinetica.