Les clients Slack peuvent désormais héberger leurs données dans le pays ou la région de leur choix dont la France depuis ce jeudi en respectant les obligations de conformité.
12 millions de personnes travaillent sur Slack chaque jour et leurs données sont principalement stockées aux USA ce qui peut être un inconvénient dans des secteurs d’activité très régulés comme la finance ou la santé. Pour répondre au problème Slack va proposer plus d’options dans l’hébergement des données permettant aux équipes distribuées géographiquement de mieux contrôler là où se trouve leurs données.
Les zones d’hébergement des données actuellement disponibles en dehors des États-Unis sont Francfort (en Allemagne) et en région parisienne. Les données client pourront être également hébergées au Japon, au Royaume-Uni et en Australie très prochainement.
Une sécurité renforcée
Les messages, les mémos, les fichiers et les requêtes de recherche sont stockées dans la région souhaitée ou dans la même région que les messages et fichiers générés par les utilisateurs.
Sur Slack, toutes les données, qu’elles se trouvent au repos ou en transit, font l’objet d’un chiffrement. Si vous ne pouvez définir qu’une seule région pour l’ensemble de votre équipe ou de votre organisation, il est possible de changer de région sans perte de fonctionnalités.
Le programme de sécurité de Slack est par exemple conforme aux normes suivantes : ISO 27001, ISO 27017, ISO 27018, SOC 2 Type II, SOC 3, Bouclier de protection des données UE-États-Unis, Bouclier de protection des données Suisse-États-Unis et Cloud Security Alliance. Slack aide également ses clients à se conformer aux réglementations spécifiques de leur secteur d’activité ou à d’autres normes internationales en matière de sécurité et de confidentialité des données, comme celles prévues par la FINRA, le FedRAMP, la loi HIPAA ou la loi sur la résidence des données. Ce service d’hébergement des données est désormais proposé à tous les clients Plus et Enterprise Grid.
L'onglet d'accueil des applications dans Slack.