5G : les quatre opérateurs ont déposé leur dossier de candidature

Aucune surprise dans la procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 GHz, Free, Orange, Bouygues et SFR ont tous les quatre déposés leur dossier de candidature avant la date limite du 25 février.

Le moment pour Bouygues, Free, Orange et SFR de sortir le chéquier approche. Ce matin, l’Arcep a publié les noms des candidats à l’attribution de blocs de fréquences dans la bande 3,4 – 3,8 GHz. La date limite de dépôt était fixée au 25 février. Sans la moindre surprise, seuls les quatre opérateurs principaux ont répondu à l’appel à candidature.

L’Arcep a désormais trois semaines pour examiner les dossiers et leur recevabilité. Tous quatre ayant en outre sollicité l’attribution d’un des quatre blocs de 50 MHz contre un prix fixe 350 millions d’euros chacun ainsi que des engagements en termes de couverture. Au terme de cette première phase, l’Arcep annoncera la liste des candidats qualifiés à participer à l’enchère principale ainsi que les résultats de l’attribution de ces quatre blocs.

Tout n’est pas encore prêt

S’ensuivra trois semaines de préparation des modalités de la seconde phase, celles des enchères principales où seront mis en vente les 11 lots restants de 10 MHz chacun, avec un prix de réserve de 70 millions d’euros par bloc. Une fois les enchères terminées, l’Arcep indiquera la quantité de fréquences obtenue par chacun des candidats, avant que ces derniers ne lui transmettent des propositions de positionnement dans la bande. Pendant alors au moins deux semaines, de nouvelles enchères combinatoires à un tour au second prix auront lieu.

Enfin viendra le temps des autorisations d’utilisation de fréquences, ultime étape avant que les opérateurs puissent commencer à déployer leurs réseaux 5G. L’Arcep entend que les autorisations soient délivrées en juin prochain.

Reste l’incertitude Huawei. Le feu vert de l’Anssi est attendu d’ici à la fin du mois et aura un impact important sur la capacité d’investissements de Bouygues et de SFR. En effet, si Huawei devait être banni de tout ou partie des réseaux 5G, les deux opérateurs seraient contraints de remplacer certains de leurs équipements 4G existants. Bouygues a d’ores et déjà fait savoir qu’il répliquera en cas d’interdiction.