États-Unis, Chine, Italie, Iran ou encore Israël : ces Etats ont pour point commun leur utilisation, ou leur projet d’utilisation, des données personnelles de leurs citoyens afin d’endiguer la propagation du virus. Au mépris parfois de la confidentialité et du respect de la vie privée…
Début mars, les citoyens iraniens recevaient sur leur téléphone une injonction du gouvernement à télécharger une application mobile afin de savoir si eux ou leurs proches sont infectés. Dans les faits, l’application ne permet pas une telle chose, mais collecte une énorme quantité de données personnelles, comprenant noms, dates de naissance, adresses et localisation en temps réel. Cette mesure du régime iranien a fait polémique, tout comme celles prises par le gouvernement chinois, par exemple en termes de reconnaissance faciale.
Données agrégées et anonymisées
Mais de nombreuses associations de défense des droits et libertés signalent que nos démocraties ne font guère mieux. Ainsi la Lombardie, selon Il Corriere della Sera, a obtenu des opérateurs téléphoniques [...]