La fondation Open Stack a entamé un vaste changement depuis sa création autour de la pile logiciel open source du même nom en devenant lOpen Infrastructure Foundation. Quels sont aujourd’hui les buts de la fondation ? Rencontre avec Thierry Carrez pour y répondre.
Désormais le but de la fondation est de fournir les briques d’infrastructure programmable sur des environnements Cloud. Cette évolution qui ne vise plus à tout faire provient surtout d’un véritable changement des utilisateurs qui souhaitent pouvoir consommer plus facilement l’infrastructure sans avoir à s’occuper des serveurs ou des autres couches matérielles basses comme le souligne Thierry Carrez, vice-président de l’engineering dans la fondation. Il remarque de plus des scissions dans les équipes de développement avec des spécialisations des équipes autour de l’infrastructure as code et autour du développement des applications.
Chacun son Cloud
Selon lui, le développement de la fondation est tiré par la volonté des utilisateurs d’avoir leur propre Cloud sans forcément avoir recours aux hyper-scalers du marché avec l’idée de développer des espaces de confiance ou plus standardisés sur l’infrastructure. Ce phénomène commence aussi à intéresser les grands du Cloud public, Microsoft en particulier qui est entré dans la fondation et participe activement à ce type de programme.
Des projets qui décollent
La fondation héberge différents projets et lors de ce point d’étape, Thierry Carrez a fait part de l’avancement de ces différents éléments. Kata Container commence à véritablement trouver sa place et connaît un engouement certain tout comme Zuul. Dautres comme Airship ou StarlingX ont du mal à dépasser le cadre des principaux contributeurs comme AT&T ou Wind River. En revanche, les outils collaboratifs ou de partage de bonnes pratiques présents dans la fondation fonctionnent bien.
Les mois à venir devraient voir l’élargissement du partenariat avec NVidia et ARM avec de possibles annonces lors du prochain événement de la fondation qui va certainement se tenir à Berlin au cours de l’année prochaine. Le choix de Berlin est là aussi pour montrer la présence forte de l’Europe dans la communauté issue d’Open Stack.