La jeune pousse spécialisée dans l’assurance annonce aujourd’hui boucler son deuxième tour de table, mené par EQT Ventures, et avoir ainsi levé 50 millions d’euros. Luko entend profiter de cet argent frais pour lancer de nouveaux services, s’étendre en Europe et recruter.
Il y a tout juste un an, Luko levait 20 millions d’euros lors de sa Series 1. La jeune pousse, spécialisée dans l’assurance (on parle de néo-assurance) et fondée en 2018, explique avoir depuis multiplié son taux de croissance par six. Elle a en outre lancé un service de téléconsultation, permettant à un assuré d’interroger un expert à distance, un service qui répond aux mesures sanitaires actuelles. Peu après le lancement de l’application, Pauline Glickman, vice-présidente de Luko en charge des opérations, nous expliquait que le rôle de la jeune pousse était d’occuper des terrains dont sont absents les assureurs traditionnels.
L’entreprise va désormais pouvoir profiter de 50 millions d’euros de plus pour atteindre cet objectif. C’est le montant que Luko annonce aujourd’hui avoir levé à l’occasion de son second tour de table, mené par EQT Ventures. Le fonds est rejoint par Orange Ventures et une poignée de business angels qui font leur entrée au capital de la jeune pousse, tandis que les investisseurs historiques à l’instar d’Accel et de Speedinvest, ont remis au panier.
70 millions en un an
“Depuis toujours, nous sommes persuadés que pour protéger les foyers européens, il faut dépasser la vision du simple contrat d’assurance” explique Raphaël Vullierme, CEO et cofondateur de Luko. “Avec Luko, nous construisons un écosystème de services pour protéger, entretenir et initier les logements durables de demain, qui permettront à chacun de vivre chez soi l’esprit en paix. Ce modèle vertueux a déjà conquis plus de 100 000 Français”.
Forte de cette levée de fonds, la startup compte développer de nouveaux services d’assurance et d’assistance, à l’image de Docteur House by Luko lancé cette année et de renforcer ses investissements dans la protection du foyer sur le volet technologique. L’entreprise prévoit en outre de s’étendre en Europe et de recruter l’année prochaine une cinquantaine de salariés supplémentaires.