Spécialisée dans l’assurance climatique paramétrique, la startup Descartes dévoile une solution pour la couverture du risque cyber destinée aux petites et moyennes entreprises.
D’après l'Association pour le Management des Risques et des Assurances de l'Entreprise (AMRAE), 9 PME sur 10 n'étaient pas assurées contre le risque Cyber en 2022. À comprendre, il y a un marché à conquérir. Et cela, la compagnie d’assurance Descartes l’a bien compris.
Fondée en 2018, l’entreprise est initialement connue pour fournir des assurances contre les catastrophes naturelles et les risques climatiques. Présente dans neuf pays, elle ambitionne d’atteindre une croissance supérieure à 50% en 2024. Concentrée sur les risques naturels, l’entreprise élargit son champ d’expertise à un autre risque, celui des cyberattaques, et lance sa solution Cyber Shutdown Cover pour les petites et moyennes entreprises dans les secteurs de l’industrie et de la distribution, particulièrement concernés par les rançongiciels.
Analyse du risque automatisée
Descartes conçoit ses couvertures en s’appuyant sur une approche paramétrique de l’assurance, en utilisant des technologies avancées telles que l'apprentissage automatique, l'intelligence artificielle, les images satellite, etc. Selon son analyse, cela « améliore significativement la connaissance préalable du risque couvert, et par conséquent les délais de règlement des sinistres en cas de sinistre ».
L’offre cyber repose sur le même standard d’analyse de données. En se basant sur ses modèles paramétriques, Descartes évalue la vulnérabilité de l’entreprise après avoir déterminé, avec le client et son courtier, le montant d’indemnisation par jour d’interruption d’activité suite à une cyberattaque.
« Grâce à nos modèles paramétriques, nous aidons nos clients à calculer le montant de leurs pertes financières en cas d'interruption d'activité, dès la souscription du contrat. Ce paramètre prédéfini, associé à un contrat très simple, nous permet d'intervenir immédiatement après l'attaque, réduisant ainsi drastiquement son impact », assure Louis Bollaert, directeur commercial et marketing chez Descartes, cité dans un communiqué. Le délai d’indemnisation est de trois semaines après la reprise de l’activité.