Le site de questions-réponses Quora a bouclé une levée de fonds de 75 millions de dollars qui doit lui permettre de financer la croissance de Poe, sa plateforme de chat IA, et la rendre plus accessible.
On commence à avoir l'habitude tant les levées de fonds sont devenues monnaie courante (sans mauvais jeu de mots) dans le secteur de l'intelligence artificielle depuis le lancement de ChatGPT fin 2022.
Dernier en date, l'américain Quora qui vient de boucler un tour de table à 75 millions de dollars auprès du seul investisseur d'Andreessen Horowitz (a16z). « Ce financement sera utilisé pour accélérer la croissance de Poe, notre plateforme de chat IA, et nous prévoyons que la majorité du financement sera utilisée pour rémunérer les créateurs de robots sur la plateforme via notre programme de monétisation des créateurs récemment lancé », a développé le CEO de l'entreprise, Adam D'Angelo.
Mission : incarner la démocratisation de l'IA
Lancé il y a un an, Poe compte plusieurs millions d'utilisateurs répartis sur l'offre gratuite et premium. La plateforme est enrichie de millions de robots créés par les utilisateurs et développeurs eux-mêmes via l'API de Quora. L'objectif avec ce tour de table consiste désormais à rendre cette API toujours plus accessible aux consommateurs lambda.
Dans son communiqué, a16z a identifié deux missions pour Poe. La première : « être le meilleur moyen pour les consommateurs d'interagir avec une variété de produits d'IA dans le même flux de travail ». Et la seconde : « être le moyen le plus simple pour un développeur de créer un produit d'IA multimodal et atteindre un public de masse, qu'il s'agisse d'inciter un modèle existant à créer un bot ou de former lui-même un modèle. »
Programme de monétisation
Les prochaines étapes vont consister à lancer une nouvelle phase du programme de monétisation des créateurs sur Poe afin d'en faire : « une interface unique pour tous les nouveaux produits d'IA les plus innovants ». Quora est désormais évaluée à 500 millions de dollars. Une valorisation toutefois en dessous de son précédent sommet, la faute à des taux d'intérêt élevés et au coût du capital.