Le fabricant de semi-conducteur Broadcom a finalement reçu l’aval de toutes les autorités réglementaires, pour finaliser l’acquisition du spécialiste de la virutalisation VMware, lancée il y a plus d’un an maintenant.
Cette fois c’est la bonne. Le spécialiste des puces réseau Broadcom va enfin sceller l’acquisition de VMware pour 69 milliards de dollars. Les deux organisations étaient dans l’attente du feu vert du régulateur chinois qui a donné son aval mardi 21 novembre.
L’opération avait mené à l’ouverture de plusieurs enquête antitrust à Bruxelles et à Londres. Les régulateurs craignaient que Broadcom puisse restreindre la concurrence et le principe d’interopérabilité en limitant l’accès aux solutions VMware. La Commission européenne et l’autorité à la concurrence britannique (CMA) ont finalement donné leur accord après avoir obtenu des engagements de la part de Broadcom qui a notamment fourni des accès à son principal concurrent, Marvell.
Modernisation et optimisation
« En mettant l’accent sur la réussite de nos clients, nous sommes ensemble bien placés pour permettre aux entreprises mondiales d’adopter des environnements de cloud privé et hybride, les rendant ainsi plus sécurisés et plus résilients. », a déclaré Hock Tan, président et directeur général de Broadcom, cité dans un communiqué.
Dans un premier temps, Broadcom souhaite investir dans VMware Cloud Foundation, une pile logicielle qui sert de base aux cloud privés et hybrides. VMware mettra à contribution son catalogue de services afin de moderniser et optimiser les environnements cloud et Edge, comme VMwareTanzu, les services de mise en réseau d’applications et de sécurité avancées, les télécommunications et périphéries d’entreprise.