Dix mois après du guichet, le régulateur des télécoms tire un bilan positif des expérimentations 5G sur la bande 3,8-4 GHz. Il décide donc de prolonger jusqu’au 31 décembre 2023, pour répondre à une demande soutenue des industriels, acteurs de télécoms et autres organisations.
En mars dernier, l’Arcep ouvrait son guichet d’expérimentations sur la bande de fréquences 3,8-4 GHz. Proche de la bande « cœur » de la 5G (3,4–3,8 GHz), cette partie du spectre représentait selon le régulateur une « nouvelle option » pour les acteurs désireux de mettre à l’épreuve de nouveaux usages de la 5G. Les organisations issues des secteurs de l’industrie, de la santé, de l’énergie, des smart cities ou encore de la logistique étaient les premières concernées.
Ce guichet était initialement ouvert jusqu’au 31 décembre 2022. Depuis mars, l’Arcep a délivré 25 autorisations, d’une durée de trois ans, avec mise à disposition d’un maximum de 100 MHz de spectre par acteur. Le gendarme des télécoms en tire un « bilan positif », selon un communiqué émis lundi, et « constate la diversité des acteurs représentés, couvrant des secteurs variés de l’économie (industrie, énergie, santé ou encore événementiel), et ce dans plusieurs régions du territoire métropolitain ».
3,8 et 26 GHz toujours ouverts aux expérimentations
Puisqu’on n’arrête pas une affaire qui marche, le régulateur annonce le prolongement de ce guichet pour un an, jusqu’au 31 décembre 2023, selon les mêmes modalités d’attribution. En effet, la demande pour expérimenter des réseaux privés professionnels sur cette bande est « toujours soutenue », souligne l’Arcep.
La bande 3,8-4 GHz n’est toutefois pas la seule à profiter d’un guichet d’expérimentations : depuis 2019, la bande 26 GHz est elle aussi ouverte aux tests. 15 autorisations ont été délivrées, dont quatre qui sont aujourd’hui terminées. L’Arcep profite donc de l’annonce de ce prolongement pour rappeler que les expérimentations techniques sans fins commerciales sont toujours possibles dans la bande dite « millimétriques ».
