Bien qu’elle envoie 40% de sa poroduction à l’étranger, l’industrie française de la fibre optique souhaite se renforcer dans l’exportation. Le Comité stratégique de filière annonce ainsi la publication d’un catalogue des offres de ses membres, tourné vers l’international et en premier lieu l’Afrique francophone et l’Allemagne.
Cofondé en 2018, au temps des pénuries, par l’AFNUM, la FFTélécoms, InfraNum et le Sycabel, le CSF Infrastructures Numériques voit désormais au-delà des frontières. Bon, c’était déjà le cas avant : la France est le premier producteur de fibre en Europe et exporte 40% de sa production. Mais, pour les PME et ETI du secteur, l’international représente un levier de croissance et un rendez-vous à ne pas manquer.
C’est pourquoi le CSF a passé un an à plancher sur ce catalogue, disponible en français et en anglais (et bientôt en allemand). Y sont listés les produits et services de la soixantaine de membres de la filière tandis qu’une douzaine de pages est allouée à un guide décrivant le parcours d’un projet d’infrastructure numérique. Le document de 75 pages est disponible en version papier et dématérialisée et « sera diffusé largement, dans le cadre du CSF Infrastructures Numériques et avec le soutien de tous les relais diplomatiques économiques français ».
Un catalogue pour appuyer les PME à l'export
« Le modèle et les industriels français ont fait leurs preuves en France. Forte de ce savoir-faire ancré dans la couverture complète des territoires grâce aux partenariats public-privé, la filière s’est donnée pour ambition de connecter les citoyens de tous les pays en demande, en veillant à renforcer leur souveraineté numérique, et de contribuer au développement d’usages innovants » explique Nicolas Guérin, Président du CSF Infrastructures Numériques.
Ce catalogue cible d’abord l’Allemagne et l’Afrique, notamment le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Ghana et le Nigeria. Selon le communiqué du CSF, le continent africain devrait mobiliser jusqu’à 100 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2030 pour sa transformation numérique : l’industrie française des infrastructures entend bien avoir sa part du gâteau.