La DGFIP se dote d’une délégation à la transformation numérique

C’est par voie de décret que la Direction générale des finances publiques se dote d’une délégation à la transformation numérique, qui aura pour mission de gérer le vaste ensemble de données détenues par les services des impôts et de travailler à l’amélioration de l’expérience utilisateur.

On ne sait toujours pas ce qui a causé, en juin 2019, une panne importante du service des impôts au 4 juin, date butoir pour remplir sa déclaration de revenus. Pour autant, la Direction générale des finances publiques va accélérer sa mue numérique : un décret publié le 13 décembre au Journal Officiel dote en effet l’organisme rassemblant impôts et comptabilité publique d’une “délégation à la transformation numérique”. 

A son article 2, le décret liste les missions de cette nouvelle délégation, qui dépend directement du directeur général de la DGFIP, à commencer par “la mise en œuvre de la politique de valorisation des données de la direction générale”. Il y a en effet fort à faire sur ce terrain, sachant que les compétences de la DGFIP couvrent un champ très large, allant du calcul des impôts au contrôle des dépenses publiques en passant par le cadastre. Soit moult données ! Ce n’est d’ailleurs pas une surprise si la DGFIP est l’une des principales contributrices de data.gouv.fr. 

De la donnée à l’expérience utilisateur

En outre, elle est partie prenante d’un bon nombre de projets de l’exécutif, puisqu’elle compte parmi ses nombreuses missions la “transformation numérique de l’État : offres en ligne, qualité de ses référentiels de données et adaptation constante de ses outils”. La nouvelle délégation sera ainsi chargée “d'apporter l'appui nécessaire aux projets, aux métiers et aux agents pour s'approprier les évolutions de la transformation numérique”. 

Enfin, “elle est garante de la stratégie d'amélioration de l'expérience des utilisateurs, internes comme externes, des offres numériques de la direction générale, y compris sur leur accessibilité, ainsi que de l'urbanisation du système d'information”.