Elon Musk a annoncé, mardi 20 décembre, qu’il démissionnera de son poste à la direction de Twitter dès qu’il aura trouvé un remplaçant « suffisamment stupide » pour reprendre son poste.
Deux petits mois et puis s’en va. Le patron de Twitter, Elon Musk, a indiqué mardi 20 décembre qu’il allait quitter ses fonctions de Directeur général du réseau social. Elon oblige, le fantasque milliardaire a annoncé la nouvelle avec la manière. « Je démissionnerai de mon poste de PDG dès que je trouverai quelqu'un d'assez stupide pour prendre le poste ! Après cela, je dirigerai simplement les équipes de logiciels et de serveurs », a-t-il écrit dans un tweet.
Cette décision fait suite au résultat d’un sondage initié lundi par Elon Musk sur Twitter et dans lequel il demandait s’il devait quitter ses fonctions. 57% des 17 millions de votants ont répondu par l’affirmative. Mauvais perdant, Elon Musk a dans un premier temps attribué ces résultats aux nombreux bots présents sur la plateforme. Le milliardaire avait dans la foulée retweeté le résultat d’une enquête d’opinion réalisée par l’institut HarrisX qui rapportait que 61% des personnes interrogées s’étaient prononcées en faveur du maintien d’Elon Musk à la tête de Twitter. « Intéressant, cela semble suggérer que nous avons bien un léger problème de bots sur Twitter » avait alors réagi Elon Musk.
Quel bilan ?
8 semaines à peine après le rachat de l’entreprise pour 44 milliards de dollars, Elon Musk a fait bouger les lignes. Si bien que le slogan de l’entreprise pourrait être : « On efface tout et on recommence ». Une fois aux commandes, le patron de Tesla a commencé par licencier près des trois quarts des salariés de l’entreprise.
Il prône aussi, depuis son arrivée, une liberté d’expression quasi-totale sur la plateforme et a assoupli significativement les règles de modération sur le réseau social. Des choix qui ont eu pour conséquences de faire fuire de nombreux annonceurs et d'aggraver la santé financière déjà fragile de la plateforme.
C’est aussi l’adoption d’un abonnement payant Twitter Blue (suspendu depuis) permettant d’être certifié pour 8 euros par mois. Une initiative qui a entrainé de nombreux abus. Des personnages publics ont par exemple vu leur identité usurpée à des fins malveillantes.