Elon Musk a annoncé le retour d’Apple comme annonceur sur Twitter quelques jours seulement après avoir déclaré la « guerre » à la marque à la pomme.
La semaine dernière, Elon Musk s’était indigné du fait que la marque à la pomme réduisait ses acquisitions d’espaces publicitaires. Le milliardaire avait déclaré partir en « guerre » contre Apple alors que la marque à la pomme avait également menacé de retirer Twitter de son App Store. Depuis, le PDG de Tesla a été reçu par celui d’Apple, au siège social de la firme, à Cupertino. Après une « bonne conversation » ayant permis de dissiper un malentendu au sujet de la suppression de Twitter et du magasin d’applications, Apple a également recommencé à acheter des espaces publicitaires.
Amazon revient
De nombreux annonceurs comme Pfizer, General Motors, Chevrolet, Ford ou Jeep ont cessé de faire de la publicité sur Twitter depuis le rachat par Elon Musk en octobre dernier. Tous s’inquiètent du manque de modération sur la plateforme. Mi-Novembre, la plus grande agence publicitaire du monde, GroupM, a classé Twitter comme « très risqué » pour les annonceurs.
C’est aussi l’adoption d’un abonnement payant Twitter Blue (suspendu depuis) permettant d’être certifié pour 8 euros par mois qui a fait polémique. Et pour cause, de nombreux abus ont été signalés. Des personnages publics ont par exemple vu leur identité usurpée à des fins malveillantes.
Politique incitative
La tendance serait-elle en train de s’inverser ? Oui à en croire un tweet d’Elon Musk dimanche 4 décembre : « juste un mot pour remercier les annonceurs d'être revenus sur Twitter ». D’après des informations de Zoë Schiffer, journaliste au Plateformer, Amazon compte aussi revenir sur la plateforme. Et avec la manière, puisque selon une source proche du dossier, le géant du e-commerce prévoit d’investir « 100 millions de dollars par an en attendant quelques ajustements de sécurité sur la plateforme publicitaire de l'entreprise ».
Twitter serait-il en train de revoir sa politique pour séduire les annonceurs ? Là encore, le doute plane. Mais d’après des informations de Plateformer, Twitter a mis en place une politique d’incitation pour le moins attrayante. « Twitter essaie désespérément d'augmenter ses revenus en offrant aux annonceurs des incitations « sans précédent ». Ceux qui dépensent > 500 000 $ obtiendront 100 % de « valeur ajoutée » (impressions supplémentaires et dépenses publicitaires correspondantes). », a tweeté Zoë Schiffer jeudi 1er décembre.