Meta était accusé d’avoir espionné des utilisateurs de Facebook et ce même après leur déconnexion du réseau social.
Meta s’est encore fait taper sur les doigts. La maison mère de Facebook a déboursé 90 millions de dollars (M$) pour mettre fin à des poursuites. Lesquelles reprochaient au géant du web une énième violation de la vie privée.
Un vieux dossier
Le géant du web était accusé d’avoir tracé des utilisateurs entre 2010 et 2011à partir de leur navigation internet, même une fois qu’ils étaient déconnectés de la plateforme. Et ce, dans l’unique but de récolter des données utiles au ciblage publicitaire. Meta utilisait les cookies installés dans les navigateurs par Facebook, pour enregistrer la navigation web des utilisateurs.
Contacté par l’AFP, Drew Pusateri un porte-parole de Meta, a déclaré que : « Trouver une résolution à ce dossier, vieux de plus de dix ans, est dans le meilleur intérêt de notre communauté et de nos actionnaires. Nous sommes contents de le clore ». L’accord a été soumis pour approbation à une cour californienne lundi 14 février. 90 millions de dollars, voilà qui peut paraître peu pour la firme de MenloPark. A noter toutefois que la somme sera redistribuée aux plaignants en mesure de prouver qu’ils ont été effectivement pistés. De son côté, Meta s’est engagée à détruire les informations personnelles concernées.
Ce n’est pas la première fois que l'entrerpise de Mark Zuckerberg se fait épingler pour ces raisons. L’année dernière, l’entreprise avait accepté un arrangement financier de 650 M$ pour mettre fin à des poursuites lui reprochant d’avoir recueilli des données biométriques en mesure d’identifier des visages de personnes. Le réseau social a depuis abandonné la reconnaissance faciale. Les géants du web eux, commencent à travailler à des solutions alternatives aux cookies pour tenter de calmer les régulateurs. Google a récemment présenté un nouveau dispositif pour remplacer les cookies publicitaires dans son navigateur Chrome.