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Le groupe de presse Condé Nast partenaire d’OpenAI

OpenAI a signé un nouvel accord pluriannuel avec un groupe d'édition de presse, Condé Nast. Cet accord autorise OpenAI à utiliser les contenus de l’éditeur pour alimenter ChatGPT et SearchGPT.

OpenAI pourra bientôt afficher dans ChatGPT du contenu des titres du groupe de presse Condé Nast, tels que Vogue, The New Yorker, Condé Nast Traveler, GQ, Architectural Digest, Vanity Fair, Wired, Bon Appétit, entre autres. L’idée est également d’intégrer ces contenus dans SearchGPT, le moteur de recherche basé sur ChatGPT en cours de développement par OpenAI, destiné à concurrencer Google, qui n’est franchement pas en odeur de sainteté avec les éditeurs de presse.  

« Il est crucial que nous rencontrions les audiences là où elles se trouvent et que nous adoptions les nouvelles technologies tout en garantissant une attribution correcte et une compensation pour l’utilisation de notre propriété intellectuelle », a expliqué le PDG Roger Lynch dans une note interne de l’entreprise.

Des accords, mais aussi des désaccords

Le patron de Condé Nast voit dans ce partenariat une opportunité de générer de nouveaux revenus pour « investir dans notre journalisme et nos initiatives créatives » et compenser, au moins en partie, les pertes engendrées par les grandes entreprises technologiques qui « ont érodé la capacité des éditeurs à monétiser leur contenu ».

Dans ce sens, Brad Lightcap, COO d’OpenAI, a déclaré dans un communiqué : « Nous nous engageons à travailler avec Condé Nast et d’autres éditeurs de presse pour garantir que, à mesure que l’IA joue un rôle plus important dans la découverte et la diffusion des actualités, elle maintienne précision, intégrité et respect pour un journalisme de qualité. »

OpenAI enchaîne les accords avec la presse après avoir conclu des partenariats avec Time Magazine, Le Monde, le Financial Times, le groupe de Rupert Murdoch NewsCorp ou encore Prisa Media. Malgré cette apparente bonne entente avec la presse, certains comme le New York Times, ou encore des titres du hedge fund Alden Global Capital, ont porté plainte contre l’entreprise, lui reprochant d’avoir utilisé leurs contenus sans autorisation pour l’entraînement de ses modèles.