La chaleur produite par le datacenter sera réutilisée pour chauffer une partie de la ville d’Hamina.
1,1 milliard d’euros, c’est ce que prévoit d’investir Google en Finlande pour ses centres de données, et plus particulièrement à Hamina, l’un des sites sélectionnés par la firme pour implanter ses datacenters. Cette nouvelle enveloppe doit permettre à l’infrastructure de supporter une partie de la charge de travail de l’IA en Europe.
En outre, dans un billet de blog, Google a indiqué que la chaleur produite par le datacenter serait récupérée comme source d’énergie pour le quartier afin de réduire l’empreinte environnementale de l’infrastructure.
« À ce jour, la chaleur du centre de données d’Hamina de Google a été captée et récupérée pour chauffer les bureaux et les bâtiments sur place. À partir de l’année prochaine, la température provenant du centre de données sera récupérée pour optimiser l’efficacité énergétique du réseau de chauffage urbain et réduire l’empreinte carbone », explique le communiqué.
Une consommation amenée à exploser
L’intelligence artificielle, et plus globalement le numérique, sont régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental et la consommation d’énergie qu'ils génèrent. D’après une analyse de l’Arcep et de l’Ademe datant de 2022, les équipements et infrastructures numériques représentent à eux seuls 10 % de la consommation annuelle d’électricité en France.
A quoi s'ajoute que ces infrastructures ont besoin d’être refroidies et consomment beaucoup d’eau. Dans un rapport de 2022, Microsoft avait indiqué que la consommation d’eau de ses centres de données avait progressé de 34 % entre 2021 et 2022. Au total, la firme de Redmond avait utilisé plus de 6,4 milliards de litres d’eau en 2022. L’avènement de l’IA générative fait craindre une explosion future de ces valeurs.