Mountain View est le dernier acteur de la tech américaine en date à se lancer dans une vague campagne de licenciements, Alphabet réduisant ses effectifs d’un peu moins de 10%.
Alphabet a finalement céder aux sirènes de l’actionnariat activiste. Pressé par certains de ses investisseurs, et face au ralentissement économique qui touche l’ensemble du secteur, la maison mère de Google annonce qu’elle se séparera de 12 000 salariés, sur un total de 186 000 dans le monde.
Il y a peu, un actionnaire de Google se livrait dans une lettre ouverte, reprochant au géant d’avoir trop de salariés, et de trop bien les payer. Si dans un premier temps Alphabet semblait être une des rares sociétés à ne pas licencier, le répit fut de courte durée alors qu’approche la clôture de son année fiscale, dont les résultats seront publiés le 2 février.
De la croissance au ralentissement
Dans un mail aux salariés, Sundar Pichai explique que, « au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui ».
Si l’entreprise compte bien rebondir, en s’appuyant notamment sur l’IA, la direction a dû « faire des choix difficiles », à savoir déterminer quels sont les produits et les fonctions alignés sur ses priorités, et lesquels ne le sont pas. « Les rôles que nous éliminons reflètent le résultat de cet examen. Ils couvrent Alphabet, les domaines de produits, les fonctions, les niveaux et les régions » ajoute le CEO de Google.