L’éditeur français a bouclé un nouveau tour de table afin de poursuivre son développement à l’international et s’attaquer à de nouveaux secteurs, avec une ambition : dans dix ans, tout le monde utilisera des données passées par sa plateforme.
Chez Opendatasoft, pas besoin de lever des centaines de millions d’euros pour se développer. L’éditeur français vient d’annoncer un nouveau tour de table, de l’ordre de 21 millions d’euros. Ce financement était mené par le fonds Paris Fonds Vert de Demeter, avec la Banque des Territoires et plusieurs autres investisseurs historiques, ainsi que deux nouveaux, Odyssée Ventures et Eiffel Investment Group.
Ici, pas question de valorisation licornesque ou de campagne publicitaire à coups de JT. Opendatasoft veut aujourd’hui consolider son empreinte internationale. Si l’entreprise compte des clients dans 25 pays, elle souhaite « investir davantage de moyens commerciaux et marketing en Europe », selon son CEO et confondateur Jean-Marc Lazard. Et continuer son développement aux Etats-Unis et dans le Pacifique.
Couverture globale
Mais l’extension d’Opendatasoft n’est pas que géographique, elle se veut également sectorielle. « Historiquement, notre activité est sur des secteurs très liés aux services publics », nous explique Jean-Marc Lazard. « Nous allons aujourd’hui nous positionner avec des investissements marketing et commerciaux, mais aussi produits, dans d’autres secteurs ». Et le confondateur de l’éditeur de citer l’énergie, l’eau, les télécoms, mais aussi des secteurs plus récents pour l’entreprise, tel que le monde des services bancaires et des assurances.
« Notre sujet aujourd’hui, c’est de ne pas laisser un seul secteur en reste » poursuit-il, partant du constat qu’aucun domaine ne peut désormais faire l’impasse sur les données, et que leur exploitation est de plus en plus transverse. « Notre mission, et nous allons continuer de beaucoup investir là-dessus, c’est permettre à des utilisateurs non experts de consommer de la donnée au quotidien en mode self-service ».
Là où cinq métiers utilisaient, pour une même donnée, cinq outils différents, Opendatasoft veut jouer les traits d’union. « Notre sujet, c’est de passer d’une position de leadership sur une certaine thématique à une massification, un usage du plus grand nombre, et être présent de manière active au sein d’un écosystème de solutions de stockage et de traitement en masse » souligne Jean-Marc Lazard. Avec pour ambition, d’ici à 2031, que chaque individu consomme au quotidien un service data auquel Opendatasoft a contribué.