IBM muscle ses mainframes

La dernière génération de mainframe de Big Blue, le z14, est plus qu’une simple nouvelle version de la machine. Performance, connectivité et sécurité sont les 3 points importants à retenir.

Si les mainframes ne sont plus des machines si stratégiques que cela dans la plupart des entreprises et que la base installée s’érode peu à peu - avec tout de même un chiffre d’affaires annuel qui dépasse les 3 milliards de dollars par an -, la nouvelle génération de machine, le z14, pourrait faire hésiter bon nombre d’entreprises qui pensaient s’en séparer dans peu de temps.

Chiffrement à tous les étages

Plus qu’une simple mouture de la version précédente, le z14 présente une conception très différente qui autorise un chiffrement complet de la machine répondant ainsi aux demandes de clients, principalement dans le secteur financier, pour répondre à la fois aux enjeux de conformité du RGPD, le nouveau règlement européen sur la protection des données, mais aussi pour intégrer de nouvelles technologies comme la chaîne de blocs (blockchain) dans un futur plus ou moins proche.

Performance haut de gamme

Pour permettre au moteur de chiffrement de fonctionner, IBM s’est donné les moyens avec des processeurs 10 cœurs sur la technologie 14 nm cadencés à 5,2 GHz et une refonte complète de l’architecture de cache. Ajoutez-y 32 To de mémoire partagée et une connectivité Ficon Express 16 +S sur liens Hyperlink et vous obtenez une machine qui est capable de traiter 12 milliards de transactions chiffrées, 2 millions de containers dockers ou 1000 bases de données NoSQL. 

A l’analyse le z14 se présente comme une magnifique bête de course mais ne répond pas aux principales interrogations des clients sur le coût total de possession de la machine et de ses mises à jour qui, pour de nombreux comptes, deviennent insupportables sur le long terme comme l’ont démontré Swisscom, une filiale de General Electric et Amadeus, le système de réservation dans les transports aériens, qui ont récemment abandonné la plate-forme.