Ginni Rometty est à la tête d'IBM depuis début 2012.Les résultats trimestriels d’IBM sont à la fois sans surprise et laissent une impression mitigée entre des ventes globalement en baisse et des secteurs stratégiques comme le Cloud en forte hausse.
Avec un chiffre d'affaires en baisse de 4,5 %, affichant tout de même un 19,8 milliards de dollars de bon aloi et une génération de cashflow à 2,6 milliards de dollars (en hausse de 15 %), le bénéfice net du deuxième trimestre est en baisse de 6,9 % par rapport à la même période de l’année précédente. Ces résultats s’expliquent par des ventes sur les secteurs historiques de Big Blue en chute accélérée, en particulier sur les ventes de systèmes (-10,4 %).
Des motifs d’espoir
Ces chiffres pourraient à première vue décevoir mais les secteurs considérés par IBM comme stratégiques et représentant les relais de croissance de la compagnie (Cloud, mobilité, Analytique, sécurité et collaboratif) sont eux en pleine forme et représentent désormais près de 46 % des ventes démontrant un véritable intérêt du marché pour ces solutions. Le Cloud connaît une croissance de 15 %. Watson affiche lui aussi une bonne croissance.
In fine, les résultats produits permettent à IBM de continuer ses efforts en R&D, de confirmer ses objectifs annuels et de distribuer près de 5 milliards à ses actionnaires en dividendes ou par le programme de rachat d’actions mis en place.
Les chiffres valident surtout le repositionnement stratégique d’IBM d’un guichet unique d’infrastructure informatique vers des modèles à plus forte valeur ajoutée et marges comme le Cloud ou l’analytique.