Kaspersky cède aux sirènes des versions gratuites. Cela induit un léger changement dans sa stratégie qui découle donc sur une version « Kasperksy Free » du célèbre éditeur russe. Cette version est plutôt dite freemium, dans le sens où pour profiter de toutes les options il faudra passer à la caisse.
Cette version est en préparation depuis un an et demi et a déjà été lancée en pilote dans quelques pays. Elle ne sera pas en compétition avec la version payante, assure le patron Eugene Kaspersky. Lequel ajoute, non sans intention de tacler ses concurrents (notamment Avast qui a racheté AVG), que « certaines personnes n’ont pas 50 dollars à dépenser » et que ce faisant elles « installent des logiciels gratuits qui ont plus de trous qu’un fromage suisse pour que s’y logent les malwares » !
Ce produit pour tous sera aussi l’occasion évidemment d’améliorer in fine la qualité des produits avec plus de données remontées des utilisateurs. En France, comme dans une bonne partie de l’Europe de l’Ouest, l’outil sera disponible entre le 3 et le 8 octobre.
Un peu à la manière d’un Avast, Kaspersky Free propose les outils de base à savoir un antivirus mail, fichiers et Web, des mises à jour automatiques, un mécanisme d’autoprotection et de mise en quarantaine des fichiers malicieux. Il propose aussi la protection et l’analyse des médias USB. L’outil est « plus léger en consommation de ressources que son grand frère », note encore Eugene Kaspersky.