Sont donc cochées par défaut les options de « Langage inclusif », qui concernent le handicap, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique et le sexisme. Ainsi, sur Word par exemple, le logiciel de traitement de texte vous rappellera à l’ordre quant à certains mots ou expressions. Si vous écrivez par exemples « les experts », le terme sera souligné et on vous proposera de le remplacer par « les experts et les expertes ».On m'envoie ces photos d'une nouvelle mise à jour "langage inclusif" de Microsoft Word. J'ai cru à un montage mais c'est bien sur leur site. pic.twitter.com/vjYcJdT2NA
— Clément Bénech (@ClementBenech) 26 octobre 2017
Plusieurs exemples ont été dévoilés sur Twitter ce week-end. Le mot « indien » est « racialement sensible » et Word vous propose de le remplacer par « autochtones » ou « amérindiens ». « L’épouse », mot « discriminatoire », devrait devenir « la conjointe » ou « la partenaire ». Les « handicapés » ? « Potentiellement offensant », répond Word qui vous propose « les personnes ayant une limitation fonctionnelle ».La dernière mise-à-jour de Word (!!!) active par défaut la correction de l'écriture inclusive. Et... comment dire... ?? pic.twitter.com/2uNMXRDByb
— Canard PC Hardware (@CPCHardware) 27 octobre 2017
Rappelons que l’écriture inclusive vise à cibler « le langage genré à même d'exclure, de rejeter ou de stéréotyper ». Elle s’applique en entrecoupant les mots de points, comme dans « mes ami·e·s » pour éviter l’exclusion. Cette touche pour faire le point du milieu sera aussi intégrée aux futurs claviers à partir de l’année prochaine, selon l’Afnor. Le projet avait été relancé début 2016, avant qu’une consultation publique soit lancée en juin dernier.Microsoft vous invite à ne plus écrire "indien d'Amérique" (racialement sensible), "handicapé" (offensant) ni "épouse" (discriminatoire). ?? pic.twitter.com/953TU5glMJ
— Canard PC Hardware (@CPCHardware) 27 octobre 2017