Le constructeur automobile s’associe au groupe chinois pour développer une nouvelle plateforme dédiée à la voiture connectée. S’appuyant sur les solutions cloud et IoT de Huawei, PSA veut proposer « la gestion sécurisée de l’ensemble des interactions numériques entre la voiture et le cloud » grâce à sa Connected Vehicle Modular Platform.
PSA (Peugeot, Citroën, Opel…) travaille comme nombre de ses concurrents sur la voiture connectée. « L’automobile entre dans le monde de l’Internet des Objets (IoT) pour proposer de nouvelles expériences » a expliqué hier le groupe français, annonçant dans la foulée la signature d’un partenariat avec Huawei. Le constructeur automobile s’appuiera sur les solutions IoT et Big Data du Chinois et sur son cloud pour développer sa « Connected Vehicle Modular Platform », ou CVMP.
En premier lieu, PSA insiste sur la sécurité des échanges entre les systèmes embarqués et le cloud, saluant l’expertise de Huawei dans « l’utilisation des meilleurs standards en matière de réglementations et de sécurité des données ». De son côté, Eric Xu, le CEO de Huawei, a expliqué que sa plateforme IoT Ocean Connect, choisie par PSA « permet la connexion de plus de dix millions de véhicules au niveau mondial, en temps réel ».
Sécurité et fonctionnalités
Le CMVP déploiera de nouveaux services pour les véhicules du constructeur français. Diagnostic à distance, mise à jour « over the air » des logiciels ou encore de l’infotrafic, la gestion de flotte en entreprise, des commandes à distance sont au menu de PSA. L’entreprise évoque également le « car sharing entre particuliers ou via une plateforme B2B/B2C ». On peut supposer que seront intégrés les derniers services de mobilité développés dans le cadre de son plan stratégique Push To Pass, notamment les applications Free2Move ou encore ses services de commande en ligne de pièces de rechange.
Evidemment tout ceci ne sera pas gratuit pour les conducteurs et conductrices. Huawei évoque dans son communiqué des forfaits, mais PSA ne mentionne aucun élément à ce sujet. Les premiers services seront déployés en Chine et en Europe l’année prochaine. D’ici 2020, 89 pays devraient être couverts et de nouvelles applications déployées.