Le numérique impose un rythme plus rapide aux entreprises pour leurs projets IT. Le raccourcissement des cycles oblige à trouver des méthodes plus efficaces dans les services informatiques pour suivre les demandes des lignes de métiers. Article paru dans L'Informaticien n°161.
Héritiers des RAD et 4GL des années 90 et 2000, le Low Code, parfois No Code, permet aux utilisateurs métier de configurer des applications qui correspondent à leurs besoins sans faire appel aux développeurs de l’IT. Il investit de nombreux secteurs de l’industrie informatique, en particulier le Business Process Management (BPM).
Ce n’est pas d’hier que l’industrie informatique essaie d’améliorer la productivité et l’efficacité des développeurs. Dès les années 90 se sont développées les plate-formes de quatrième génération et les ateliers de développement générant une grande partie du code avec pour simple travail à intégrer l’application à une base de données et au design de l’interface utilisateur. Les plates-formes Low Code/No Code d’aujourd’hui viennent en droite ligne de cette logique et proposent de créer des fonctions par une simple configuration de celles-ci plutôt que par un développement «en dur».