La 5G se concrétise. Le régulateur des télécoms invite en effet tous les acteurs intéressés par le déploiement de la nouvelle génération de technologie mobile à se manifester. 9 villes ont été pré-sélectionnées pour ces déploiements, mais la liste pourra être amenée à s’allonger.
Fin décembre, la 3GPP, organisme en charge des normes relatives aux technologies de réseau mobile, a validé le premier standard sur la communication entre terminaux et antennes en 5G. La suite logique est l’ouverture des tests et c’est cette étape que vient de franchir l’Arcep.
Le gendarme des télécoms annonce l’ouverture de son guichet « pilotes 5G », « en vue de permettre à l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur 5G de s'approprier les cas d'usages et les enjeux de cette nouvelle génération ». Soit la possibilité pour différents types d’acteurs, opérateurs mais aussi industriels, collectivités et autres, de manifester leur volonté de déployer de premières infrastructures 5G.
Fréquences attribuables
Si l’Arcep ne mentionne pas l’autorisation de tests sur les bandes « millimétriques » (26 GHz) pour le moment, elle déclare pouvoir « dès à présent » délivrer des autorités d’utilisation de fréquences pour la bandes entre 3,4 et 3,8 GHz dans les villes de Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, Le Havre, Saint-Étienne, Douai, Montpellier et Grenoble. « Cette liste n'est pas exhaustive et peut évoluer ».
« La mise en place de pilotes 5G doit permettre d'appréhender les modalités de cohabitation entre acteurs et de tester les modèles d'affaire » explique le régulateur dans son communiqué. « L'ensemble de la chaîne de valeur 5G doit ainsi pouvoir s'approprier en conditions réelles l'ensemble des enjeux de ces futurs réseaux, au-delà du simple cadre de validation technique des équipements de réseau ». Pour l’Arcep, ces pilotes seront l’occasion de recueillir des retours sur le déploiement de la 5G. Elle organisera d’ailleurs un atelier sur le sujet en 2018.