Microsoft : Azure fait du bien, contrairement à la réforme fiscale

Redmond encaisse la régularisation, liée à la réforme fiscale américaine, qui l’oblige à provisionner 13,8 milliards de dollars. En conséquence, Microsoft affiche une perte nette de 6,3 milliards. Soit un résultat en demi-teinte qui n’efface pas totalement la performance d’Azure, qui voit ses revenus doubler ce trimestre.

Ce qui est terrible avec la période des résultats financiers, c’est bien le décalage des exercices fiscaux. Ainsi là où Google et Amazon annoncent leurs revenus pour le dernier trimestre 2017, Microsoft présente les siens pour son deuxième trimestre 2018. Et si côté chiffre d’affaires, tout va bien pour Microsoft, avec 28,9 milliards de dollars en croissance de 12% sur un an, il n’en va pas de même pour ses profits…

Ou plutôt ses pertes. Lesquelles s’élèvent à 6,3 milliards de dollars. En cause, la réforme fiscale américaine, qui oblige à une régularisation de la situation des multinationales avant le rapatriement de leurs actifs aux Etats-Unis. Et pour Redmond, « au cours du trimestre clos le 31 décembre 2017, nous avons comptabilisé une charge nette de 13,8 milliards de dollars liée » à la nouvelle réglementation.

Azure double

Heureusement pour Microsoft qu’il y a le cloud. Les revenus de sa branche Intelligent Cloud augmentent de 15% à 7,8 milliards de dollars, avec un Azure dopé aux stéroïdes qui affiche une croissance de 98%. Ses activités Productivity and Business Processes grimpent quant à elle de 25%, tirées par Dynamics 365 et Office 365 sur le marché entreprises avec respectivement 67% et 41% de croissance sur un an.