Suite et fin de notre panorama des grands clouds publics avec IBM et Oracle qui eux aussi proposent un essai découverte.
IBM Bluemix
La Compagnie est parvenue à rattacher, dans l’imaginaire collectif, son offre cloud à ses technologies cognitives Watson. Si AWS s’est positionné comme le paradis des développeurs et des experts techniques, IBM cherche avant tout avec Bluemix à séduire les professionnels de l’IT et les DSI. Son implémentation fait la part belle aux technologies open source avec une offre PaaS s’appuyant sur Cloud Foundry et une offre serverless (Cloud Functions) s’appuyant sur OpenWhisk. L’entrée dans l’univers IBM Cloud, nom marketing de Bluemix, démarre par l’URL « console.bluemix.net/ registration ». Elle débute par la saisie d’une adresse e-mail. Celle-ci est suivie d’une validation obligatoire de l’e-mail en cliquant sur un lien envoyé à votre messagerie – qu’il faudra probablement aller chercher dans la section des spams. Ce compte de test n’est toutefois accessible que pendant 30 jours. L’inscription ne vous impose pas immédiatement la saisie d’un numéro de carte bancaire. Vous serez probablement amené à saisir une telle information assez rapidement pour profiter d’un crédit de 200 $ qui vous ouvre vraiment l’accès à tous les services. L’utilisateur est ensuite accueilli par une série de tutoriels en anglais, série qui reste limitée. L’essentiel de la formation devra se faire en passant par l’onglet Documentation.
Oracle Cloud
Oracle met les bouchées doubles pour construire son offre IaaS et PaaS et tenter de comble, au moins en partie, l’immense retard accumulé face à AWS et Azure. Une fois retiré l’insupportable boniment marketing qui affirme la supériorité d’Oracle Cloud en matière de performances et de complétude (IaaS, PaaS, SaaS), il reste une offre conviviale et solide mais très à la traîne en termes d’implantation géographique comme de variété des services proposés – une quarantaine. Il n’y a que onze régions, dont trois européennes (UK, Netherlands, Germany). La découverte des services peut s’effectuer gratuitement. Oracle propose en effet un « Free account » associé à un crédit de 300 $ qui devront être dépensés en 30 jours ! Au-delà, Oracle Cloud l’univers cloud d’Oracle n’est accessible qu’en passant à la caisse… L’inscription exige évidemment la saisie d’une carte bancaire. L’écran d’accueil des nouveaux arrivants propose cinq parcours guidés : pour développer, créer une infrastructure, migrer, stocker, gérer des processus métier. Chaque parcours est une sorte de pas-à-pas simplifié permettant de créer un premier projet en quelques clics.
Cet article est extrait du dossier Guide Clouds Publics paru dans L'Informaticien n°165 dont nous publions cette semaine l'ensemble des chapitres.