La plateforme collaborative continue d’attirer les investisseurs. Slack annonce avoir bouclé sa huitième levée de fonds, raflant 427 millions de dollars. Sa valorisation bondit de deux milliards de dollars, à 7,1 milliards. Comme à son habitude, l’entreprise n’explique pas pourquoi elle lève des fonds mais une odeur de croissance externe se fait sentir.
Slack confirme sa position de leader du marché des plateformes collaboratives. La jeune pousse poursuit ses levées de fonds. A l’occasion de son huitième tour de table, elle amasse un modeste pécule, 427 millions de dollars, auprès de Dragoneer Investment Group, General Atlantic ou encore Sands Capital, rapporte TechCrunch. La valorisation de la startup, estimée à 5,1 milliards d’euros l’an dernier à l’occasion d’une précédente levée de fonds menée par Softbank, se porte désormais à 7,1 milliards de dollars.
Depuis sa création en 2013, Slack a ainsi levé 1,3 milliard de dollars. Et l’entreprise continue de séduire les investisseurs, forte de ses 8 millions d’utilisateurs quotidiens actifs et de 70 000 organisations payant ses services. Et ce malgré une concurrence qui montre les crocs, à commencer par Teams de Microsoft et Workplace de Facebook.
Un concurrent de moins
Dans son communiqué adressé à TechCrunch, Slack n’explique pas les raisons de cette levée de fonds ni ce à quoi ils serviront. On se rappellera néanmoins les propos de Stewart Butterfield, patron et co-fondateur de la plateforme, à l’occasion des précédents tours de table. Celui-ci soutient que Slack n’a pas besoin de cet argent, mais lève des fonds parce qu’il le peut… C’est aussi simple que ça.
Quoique ce huitième tour de table a lieu dans un contexte particulier pour Slack. La plateforme a réalisé ces derniers mois plusieurs acquisitions, mettant d’abord la main sur Missions avant de neutraliser Hipchat et Stride de son ex-concurrent Atlassian, s’emparant de la propriété intellectuelle de ces deux solutions collaboratives et très probablement de bon nombre de leurs utilisateurs. Ces 427 millions de dollars fraîchement investis pourraient bien servir aux prochaines opérations de croissance externe de la jeune pousse.