La plateforme collaborative aurait engagé Goldman Sachs en vue de préparer une probable IPO en 2019. La jeune pousse, valorisée 7,1 milliards de dollars depuis son dernier tour de table, rejoint la liste de plus en plus longue d’entreprises susceptibles d’entrer en bourse l’an prochain.
Les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine poursuivent leur escalade et les analystes craignent que, dans un avenir proche, cette crise se répercute sur les marchés financiers. Alors vite, les entreprises se pressent à préparer leurs IPO avant que les cours ne chutent et qu’une introduction en bourse ne devienne plus hasardeuse.
Uber a ainsi avancé sa date d’IPO du second au premier semestre, tandis que son concurrent Lyft a déposé cette semaine son formulaire d’introduction auprès de la SEC. Airbnb, Palantir ou encore Stripe sont eux aussi sur les rangs. Reuters tient de sources anonymes que Slack lui aussi est mûr pour les marchés financiers. La jeune entreprise aurait en effet fait appel à Goldman Sachs afin que la banque d’investissement conduise son IPO l’an prochain.
Où s’arrêtera Slack ?
Selon l’agence de presse, Slack espère être valorisée 10 milliards de dollars. L’outil collaboratif a levé en août dernier 427 millions de dollars, ce qui lui a permis de faire bondir sa valorisation de 2 milliards de dollars, à 7,1 milliards de dollars. La startup, qui doit composer avec des concurrents tels que Microsoft, Google, Facebook ou encore Cisco, revendique 8 millions d’utilisateurs quotidiens actifs et 70 000 organisations payantes.
Slack s’est lancé cette année dans plusieurs opérations de croissance externe, avalant coup sur coup Missions, un outil d’automatisation, ses deux concurrents Stride et Hipchat, anciennes solutions collaboratives du vétéran du secteur Atlassian, et en septembre le client mail Astro.