Cybersécurité : Orange rachète le néerlandais SecureLink

Désireux de se développer en dehors de France, Orange Cyberdefense a mis la main en janvier sur le Britannique SecureData et poursuit en annonçant mardi le rachat de SecureLink, basé pour sa part aux Pays-Bas.

Orange Cyberdefense n’a pas attendu 2019 pour se rêver en géant européen de la cybersécurité. En 2017, Stéphane Richard exprimait cette intention, tandis que Michel Van Den Berghe, la patron de cette branche de l’opérateur historique, fixait pour 2020 un objectif de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2018, il émargeait à 303 millions. En mettant la main sur le Britannique SecureData en janvier et sur SecureLink mardi, Orange Cyberdefense compte peser 600 millions d’euros

SecureLink est un fournisseur de services spécialisé en cybersécurité basé au Pays-Bas mais opérant en Suède, en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark et en Norvège. Forte de 16 ans d’expérience, cette entreprise fournit « des services spécialisés de conseil en sécurité, de maintenance de sécurité » ainsi qu’un  SoC (Security Operation Center) et des capacités avancées de détection et de réponse aux menaces.

Orange Cyberdefense se voit N°1

Egalement revendeur de solutions de sécurité informatique, SecureLink compte plus de 2000 clients et a déclaré l’an dernier un chiffre d’affaires de 248 millions d’euros. Orange débourse la modique somme de 515 millions d’euros pour s’emparer de l’ensemble du capital du Néerlandais. « Avec l’acquisition de SecureData et de SecureLink, Orange dispose de la plus haute capacité d’anticipation et de défense contre les attaques, ainsi que d'équipes de défense locales sur tous les principaux marchés européens. En conséquence, la nouvelle organisation se positionne comme le spécialiste référent de la cyberdéfense » explique Hugues Foulon, Directeur exécutif de la cybersécurité pour Orange.