D’après l’enquête d’Okta, 78 % des personnes interrogées emploient une méthode non sécurisée pour mémoriser leurs mots de passe, un chiffre qui passe à 86 % chez les 18-34 ans.
Ces aide-mémoires prennent des formes diverses : 34 % se servent des mêmes mots de passe pour différents comptes et 26 % les consignent sur papier. Autre variante, 17 % les enregistrent dans leur téléphone ou leur ordinateur. Moins subtil, 6 % utilisent des mots de passe connus.
62 % des personnes interrogées se sentent stressées ou contrariées lorsqu’elles oublient leur mot de passe. Un chiffre plus élevé au Royaume-Uni (69 %) qu’en France (65 %) et aux Pays-Bas (53 %). Un employé doit en moyenne mémoriser 10 mots de passe dans la vie quotidienne, ce qui suscite des émotions négatives chez deux tiers des personnes interrogées (63 %).Pas moins de 70 % des personnes interrogées estiment que l’utilisation de la technologie biométrique présente des avantages professionnels. C’est en France que ce taux est le plus élevé (78 %) et grimpe encore plus chez les 18-34 ans (81 %). Près d’un tiers (32 %) pense que la technologie biométrique pourrait simplifier leur vie quotidienne, ou réduire leur niveau de stress et d’anxiété au travail. 86 % émettent toutefois des réserves en ce qui concerne le partage des données biométriques avec leurs employeurs.