À l’intersection du développement, de l’exploitation et de la sécurité, DevSecOps vise à réconcilier trois populations aux intérêts souvent divergents. Inculquer vitesse et agilité aux experts sécurité n’a rien de simple alors que ceux-ci doivent garantir la pérennité du système d’information sur la durée.
DevSecOps vient ajouter la composante cybersécurité aux démarches DevOps des entreprises. L’enjeu est bien de pouvoir sécuriser au plus tôt les développements afin de ne pas freiner les sprints des développeurs.
Pas de stratégie DevSecOps possible sans une forte culture CI/CD dans l’entreprise, une plate-forme cloud ou On-Premise qui fonctionne et une automatisation à outrance des outils de test, de build et de déploiement.
Pour les développeurs et les exploitants, ceux qui parlent sécurité sont ceux qui disent non ! Parfois, ouvrir un simple port sur un firewall – quelques clics – a tout du parcours du combattant. Incompréhensible pour les développeurs, qui livrent leur code à rythme élevé, qu’il faille des semaines parfois des mois pour que le RSSI leur ouvre un simple port sur le firewall. Et pourtant, quand on regarde les statistiques des tentatives d’intrusion dans les systèmes informatiques des entreprises, on peut comprendre que les responsables de la sécurité soient plus que prudents et réticents à faire évoluer les protections du SI en temps réel.
À l’heure de la transformation digitale et de l’agilité triomphante, il faut revoir la façon de gérer la sécurité dans les entreprises et surtout savoir comment concilier ce besoin d’agilité et de sécurité renforcée. Ces deux notions antagonistes dans une approche traditionnelle peuvent fonctionner de concert, c’est en tout cas ce que poussent les évangélistes de DevSecOps.